Mais si tu essayes...

Découvrez The Rolling Stones!

- Californication est une série qui reste juste "sympa". Il y a un ton très frais et la série sait aller loin (l'épisode 10 représente un threesome avec une femme fontaine... scène savoureuse!) mais elle tient surtout grâce à son personnage principal. Là ou Nip/Tuck montre juste du cul et du gore assez gratuitement, là, il y a une vraie fuite en avant du personnage principal qui apporte de la profondeur à l'excellent Duchovny. Mais globalement ça reste du soap de très haut standing.

- Même remarque que pour Dexter: il y a dans la série américaine un soin extraordinaire apporté à la musique originale.

- J'espère que la saison 2 va apporter un peu plus de surprises. Et que le personnage de Mia sera un peu mis en avant: c'est elle la vraie tarée de la série.

Reste que SHOwtime doit avoir une équipe "acquisition séries" assez exceptionnelle et bien accrochée: entre ça, Dexter, Weeds, je trouve qu'il y a une cohérence et un niveau global extrêmement correct. La nouvelle saison de cette dernière commence d'ailleurs en ce moment. Ca va être bon de retrouver Doug.

- Paris sombre dans le chaos. Cette nuit vers 3h du matin, j'ai vu un pugilat de sourds muets torses nus au carrefour des grands boulevards et de la rue Montmartre. Les mecs s'invectivaient avec des signes, balançaient leurs t-shirts et se mettaient sur la gueule. Surréaliste.

- J'ai croisé quelques supporters Montferrandais déambuler dans les rues vides de Paris. Ils attendaient leur train du lendemain matin. J'ai eu une pensée émue. Mais la joie de Byron K. faisait tellement de plaisir hier soir que j'ai eu ma dose de bonheur.

I'm not having any fun

Découvrez Eels!

- Paris l'été peut sombrer dans la folie. Quelqu'un que j'aime bien dit souvent "Le RER B a cet avantage de donner l'impression de faire partie de l'humanité. L'odeur, la chaleur, la promiscuité... tu fais vois la communauté des hommes." Vendredi matin, des gens se sont battus sous mes yeux pour un strapontin. Hier soir j'ai failli tuer deux gars qui grillaient un feu sur un scooter, sans casques, en faisant un wheeling. Ce qui m'a probablement déclenché le cauchemar de cette nuit, dans lequel j'étais envoyé sur le front avec le GIGN, armé d'un stylo bille noir. Peu efficace.

- Incroyable ratage que ce Seuls Two d'Eric et Ramzy. Car avec de tels moyens (et une telle inventivité) donnés par la production il n'y a pour ainsi dire quasiment rien. Ca reste un Eric et Ramzy-show, toujours dans cette même veine pénible et répétitive. Il y a probablement un public puisque les 10 personnes qui étaient dans la salle se marraient quasiment tout le temps. Mais je pense que Ramzy doit quitter Eric assez vite: c'est lui qui a le talent (d'acteur en tout cas). L'autre est toujours dans la même posture. Et 10 ans après, c'est moins marrant. En tout cas plus d'effet de surprise. Et c'est dommage parce que Steak était un vrai film. Là, ça tente de loucher sur les cartoons de l'ancien temps mais ça n'en a ni la saveur, ni le rythme et encore moins l'inventivité (soyons clairs: dans un Paris vidé, ils vont à la FNAC glisser sur des DVD).

Et puis utiliser les accents comme ressorts comiques, c'est fini les gars.

- Californication est moins marrant que je ne l'imaginais. Je remarque juste que c'est une série écrit à une main uniquement. La série n'est pas longue donc je vais boucler ça vite fait, il y a l'aspect cul qui fonctionne évidemment très bien et les persos parviennent à exister mais c'est finalement assez plan-plan (alors certes, dès le deuxième épisode, Duchovny gerbe sur un tableau de pop art tandis qu'il prend en levrette une scientologiste sur le lit de son ex femme...)

- Je suis désolé que le film de IU marche si mal, il ne mérite pas ça.

Evocation

L'immense force de Valse avec Bachir, c'est d'interroger la mémoire d'Israël. L'essence de la politique est là.

Plus d'infos sur ce film

Ari est un soldat qui a assisté au massacre de Sabra et Chatila (Septembre 1982). Il ne s'en souvient pas. Il a quelques images en tête... L'invasion du Liban. Beyrouth. Mais il s'arrête là. Son parcours va l'amener à interroger ses hallucinations, évocations symboliques de la Shoah (scènes totalement hallucinantes visuellement et cinématographiquement parlant). Ou comment 40 ans après les nazis, les israéliens vont donner un coup de pouce à une acte de génocide contre le peuple palestinien. Au fur et à mesure de ses rencontres et des étapes qu'il va franchir, il va se souvenir. Et nous avec lui. Jusqu'au basculement final: gros plan sur ses yeux et le contre champ qui devient réalité. Petit à petit le film nous a promené dans les méandres de la mémoire d'Ari et nous a glissé, sans réellement qu'on s'en rende compte, dans la réalité et la complexité du conflit au proche orient.

La démonstration est vraiment forte. Je comprends l'immense buzz qui a agité tout le monde à Cannes, notamment les acheteurs du monde entier. Le film reste en effet plutôt grand public et parvient à clarifier une situation qui ne l'est pas forcément pour tout le monde.

Au delà de ça, le parti pris formel permet de briser de façon étonnante la frontière entre documentaire (les interviews, les personnages, les histoires racontées sont réelles) et fiction (toutes les séquences de guerre non commentées, les hallucinations). Les dessins sont d'une très grande beauté et l'animation, simple, n'en fait pas des caisses dans l'esbrouffe. L'important est évidemment ailleurs.

Le film n'a pas usurpé sa réputation. Il est fort, intelligent, riche et profond. Faut y aller les loulous.

A quoi ça rime?

Découvrez Alain Souchon!

Ca faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé.

Je pense que ça date de la prépa. Une khole de chimie organique. Seul face à mon équation et devant les réprimandes du prof, je m'étais senti comme un nain. Je voulais me cacher, que ça finisse vite. Rentrer chez moi et rebosser.

Depuis, la vie m'avait épargnée. Mais là, ça a recommencé.

Je me rends donc chez la plus grande chaîne privée d'Europe, du côté de Boulogne Billancourt avec Benjamin P. pour présenter le projet sur lequel on bosse depuis 2 mois comme des cons. Et comme on avait reçu in extremis le soutien du service innovation de la chaîne, on y allait confiants. Prêts à les bouffer ces salauds de capitalistes. Avec nous, dans la salle d'attente, cette chère Ariane M. qui oeuvre tous les soirs sur Canal dans le talk show star. Tout le monde se jauge, comme à l'ancienne. Ca rappelle les oraux des concours, ça rappelle cette plénière avec Liam E. Toujours cette putain de boule dans le ventre.

On entre. On commence à parler, à présenter la bête. On parle... 5 minutes. Le n°3 de la chaîne nous interrompt pour nous dire d'aller au but de la chose, de faire plus concis. Premier coup de pression. On accélère, on tente d'argumenter. Après 10 minutes... c'est terminé. L'ami Laurent S. nous arrête définitivement et commence le déchaînement. On a bien bossé dit il. Beaucoup plus que tout le monde. Mais on est loin. Très loin. Trop loin. Son audience rentre fatiguée du boulot, il lui faut des choses simples. Mais il la respecte son audience. D'ailleurs, ce soir, il va regarder Dr. House.

Pour nous, c'est déjà perdu. Les autres le suivent évidemment. Personne n'a rien compris. Pas une question, juste un déchaînement. La scène filmée, ça aurait pu entrer au bêtisier de la Nouvelle Star. L'horreur la plus totale. On essaye d'argumenter, de sortir des chiffres. Ils n'y croient pas. Alors on se tait et on se prend toute l'inertie de la machine de la télévision dans la tronche. La plus jeune de la bande entrevoit tout de même quelque chose mais la parole n'est plus vraiment à elle. On la reverra mais le premier contact a été douloureux.

Le retour a été silencieux et plein de remise en cause. Est ce que tout ça a un sens? Qu'est ce qu'on en a foutre en fait? Comment faire pour rebondir et améliorer la bête? Des bonnes journées de boulot nous attendent dans l'enfer de Gentilly.

Va falloir réduire les ambitions.

Sinon matage du film Friday Night Lights. C'est finalement beaucoup moins bien que la série qui parvient à construire des enjeux récurrents grâce aux matchs. Là, aucun moment pour réellement installer des persos et leurs relations. C'est même moins bien mis en scène que le show en fait, beaucoup moins radical. Reste une vraie utilité sociale sur l'enfer de la midclass américaine.

Destination unknown

Découvrez Rune!

Je suis retourné au cinéma ce week end.

Tout d'abord pour voir le film produit par IU, La troisième partie du monde. Je vois ce qu'il voulait dire quand il me disait qu'il y avait des problèmes de scénario. Le film se délite un peu dans sa dernière partie et ne se tient pas aussi bien que dans la première, que je trouve splendide. Premier plan très beau, façon d'aborder la science de façon un peu cash et avec crédibilité (même si le soleil ne deviendra jamais un trou noir...). Les séquences spatiales sont d'ailleurs très réussies et transportent comme il faut.

Casting assez irréprochable. Clémence P. est vraiment superbe. Quand l'ami GM parle d'érotisme des visages, c'est exactement ça. En tout cas, c'est un beau premier film.

Et puis pour voir Sarah Marshall, nouveau poulain de l'écurie qui a sorti Knocked up ou Superbad. Bon j'ai vraiment beaucoup aimé. Je vois les problèmes de rythme et les moments un peu faibles dans le film, mais il y a un tel amour des personnages et toujours ce ton qui fonctionne parfaitement que le film pourrait durer des heures sans que cela ne me gêne outre mesure. Les séquence "Les Experts" sont absolument hilarantes. La salle était pleine et j'étais le seul à rigoler à ces moments là. Le privilège. Les seconds rôles (toute l'équipe de l'hotel, les maoris, les guests habituels), le gout pour les détails dans les dialogues (la commande du petit déjeuner... incroyable).

Bon et puis évidemment les deux rôles féminins. :)

J'ai acheté au bas mot une dizaine de bouquins ce week end. Achats totalement compulsifs puisque je n'ai pas le temps de lire. Saloperies de scénarios. Mais je tenterai de continuer mon exploration de Denis Lehane, avec les aventures de Gennaro/Kenzie (entraperçues dans le pas mal Gone baby gone).

L'équipe de Russie est incroyable. Gus Hiddink est un vrai sorcier mais y'a un tel enthousiasme sur le terrain que ça en devient contagieux. Lorsque l'avant centre manque un geste ou qu'un de ses coéquipiers ne lui a pas donné dans le bon tempo, il rigole. Cristiano R. pleure dans ce cas. Et puis Arsha, totalement hallucinant.

Enorme purge que ce Italie/Espagne de ce soir. Heureusement que nos meilleurs ennemis sont out parcequ'arrivés en demi, ils auraient été difficiles à bouger. Je zappais régulièrement sur La Plage qui passait sur NRJ12. J'aime bien ce film mais j'ai compris ce que les gens voulaient dire quand ils me disaient dans le temps "C'est de la merde..."

Voila ce qu'on appelle un sentiment soudain!

La vision de la pièce hier m'a rappelé cette chose:

J.L.Murat...Par Mégarde
envoyé par karenjolie

Amira C. quoi! Sinon, Jean Louis M. n'est pas à la hauteur.

Passer à côté

Découvrez Maurice Ravel!

Revision au théâtre du Cyrano de Bergerac mis en scène par Denis P. (le frère de Bruno P.) avec Michel V. dans le rôle titre et les excellents Eric R. (qu'on peut voir dans le film produit par Chateau Rouge productions et l'ami IU), Michel R. et Gregory G.

Pièce somptueuse à beaucoup de niveaux. Le texte est toujours aussi vivant (et pas seulement pour le travail d'adaptation, avec toute cette teinte moderne apportée à l'acte I) et la mise en scène est d'une grande classe. Ecrans, décors en mouvement, évocations d'émotions passagères par un subtil jeu de tableaux dans l'acte I, envolée littérale des personnages grâce au texte dans l'acte III, puissance de la scène de bataille... Les décors d'Eric R. (le même) jouent d'ailleurs pour beaucoup. J'étais avec Chocogeek et Kahn. Je crois qu'ils ont tous les deux beaucoup aimé. Le public aussi: très belle standing ovation.

D'ailleurs pendant toute la standing ovation, on attendait Denis P. sur scène avec ses acteurs. Il n'est pas venu. Etait il là? Oui, on l'a croisé avec Khan en bouffant une glace devant la comédie Française.

Les thématiques de la pièce sont d'une très grande force. Outre l'amour, il est question d'un personnage qui passe à côté de tout et qui rate totalement sa vie. Chaque personnage d'ailleurs finit tragiquement : Roxanne se morfond d'un personnage qui n'existe pas, Christian meurt en se sachant imposteur, De Guiches regarde en arrière avec une réelle mélancolie tandis que Cyrano s'est contenté d'observer son existence glisser petit à petit sans jamais rien faire pour affronter la vérité et la potentielle beauté de la chose. Tout cela est très émouvant.

La comparaison des Cyrano de Michel V. et de Gérard D. est intéressante. Je pense qu'on va se faire le film très bientôt pour pouvoir analyser ça. L'un est beaucoup plus bouffon et amuseur de foule tandis que l'autre est beaucoup plus romantique, ancré dans une imagerie classique du héros français.

A part ça!

Je pense que je vois deux fois moins de films que l'an dernier. Le boulot et le manque de motivation à cause du foot. Des bons matchs à la télé et la fatigue ne me poussent pas à aller voir les séries B que j'irais voir sinon. Speed Racer ou pas? Heureusement que Cannes m'a permis de voir un certain nombre de choses.

Sur la prod, bah au niveau du ciné, c'est en stand by clair et net. Avec Liam E. on tente de trouver des pistes d'écriture intéressantes sur son film. J'ai pas le temps pour lire les contrats de Sandrine C. et j'ai des fiches sur le dos qui prennent du retard. Tout mon temps est en ce moment dédié aux projets TV qui avancent bien malgré tout. On va tenter de vendre tout ça en express la semaine prochaine: les chaines sont en train de boucler leurs grilles de rentrée.

Donc des nouvelles très bientôt.

Des petites boites...

Découvrez Malvina Reynolds!

Premier épisode de la saison 2 de The IT Crowd. Je crois que je n'avais pas autant rigolé devant des images en mouvement depuis Arrested Development. J'en avais les larmes aux yeux. Les deux acteurs qu'ils ont dégotés sont vraiment excellents, chacun dans leur registre. Et l'écriture est bien punchy et inventive. Je crois que Liam E. aime bien, ça ne m'étonne pas (le gag des toilettes, c'est dans cet épisode que tu l'as volé mon cochon!).

C'est fou comme nos voisins anglais ont réussi à atteindre ce niveau alors que notre seule sitcom soit H. Je crois que les mecs avec qui je bosse sont en train de faire changer les choses.

Ce matin dans le métro, une conversation téléphonique surréaliste:

"Bien sûr que Domenech va rester en place... Attends, il va se marier avec Estelle Denis. On est d'accord? Bon, Estelle Denis elle bosse chez M6, t'es d'accord? Le siège de M6, il est à Neuilly mec! Et Neuilly c'est Sarkozy! Domenech est soutenu par l'Elysée. C'est que du copinage tout ça."

Raisonnement implacable vous en conviendrez.

Fatigue

- Rien à dire aujourd'hui. Comme d'habitude vous me direz. Donc des choses et d'autres.

- Deux rencontres qui m'ont troublées hier dans le métro. Le tête en l'air habituel totalement à la rue(je dois les attirer)

" - Bonjour monsieur, ou est la Gare du Nord?
- Vous y êtes monsieur.
- Ah très bien! Et ou sont les trains?
- Devant vous.
- Parfait merci!"

Et puis celui que j'appellerai le clodo de la ligne 5. Un grand black avec des dread-locks et des tongs. Le mec ne parle pas, ne demande rien, il ne fait que passer en mode express avec sa main tendu sous le nez des gens. Il ne récupère évidemment jamais rien puisqu'il fait vraiment flipper les gars, surtout ceux qui ont un iPod dans les oreilles. J'essaye de lui filer ma monnaie quand je le vois arriver mais c'est pas un très bon stratège: il ne fait sa tournée que pendant les heures de pointe, dans un métro totalement bondé. Donc il passe plus pour un voyageur relou, un peu crado, à pousser tout le monde dans le wagon. Sacré clodo de la ligne 5.

- J'aime beaucoup cette équipe de Russie. Les mecs jouent vraiment au foot, ne sont pas truqueurs et sont très collectifs. C'est technique et très rapide. Le match contre les Pays Bas va vraiment valoir le coup d'oeil.

- Demain soir, ça devrait ressembler à ça:



... en mieux! Autant dire que ça devrait être bien.

- On m'a filé un scénario de long métrage... de 32 pages! Je ne sais pas trop comment l'appréhender. Est ce tout simplement une ânerie ou voulu?

- J'ai revu des vidéos de moi au karaoké. C'est pathétique. Je pensais envoyer du gros sur le moment. En fait non: guindé, timide et la voix mal posée... brrrrr. Effrayant. Je compatis avec les candidats de la Nouvelle Star!

- Aujourd'hui, Louise B. (mettre ici une quasi région de France) et Julien D. (mettre ici un dérivé de l'or) devraient venir faire le casting au bureau. C'est glamour Gentilly!

Tunnel

Découvrez Pink Floyd!

- Je viens de voir Les Murts porteurs de Cyril Gelblat en avant première, gentiment invité par Caroline A. et Antoine R. Le début du film m'a réellement effrayé. Et petit à petit, en découvrant le sujet et son traitement, il m'a touché au plus profond, pour des raisons éminemment personnelles. Il est question de mémoire et de transmission de celle-ci. Une vieille mamie perd la tête et commence à oublier certaines choses, à se souvenir d'autres: son passé avec son mari. Mari avec lequel elle a échappé à l'holocauste. Les enfants, les petits enfants tentent de comprendre ce qui se passe et continuent de vivre leur vie. Le film est imparfait, notamment dans la mise en scène (parfois belle mais souvent maniérée) et le montage, mais le sujet s'adresse à moi comme rarement. Je suis Anaïs D. (toujours très jolie) dans le film: comme elle, je disais à mon grand père lorsqu'il était encore en vie "Je ne te comprends pas..." Et comme elle à la fin, je n'ai plus que les images pour voir ce que c'était. La Shoah n'est pour moi qu'images et évocations, documentaires et histoires racontées entre cousins, probablement exagérées. Bernard D. ne m'a jamais raconté Drancy. Il ne m'a jamais raconté le tunnel. Pas plus que le train d'Auschwitz. Ca ne m'intéressait guère à l'époque. Maintenant qu'il a disparu, seul Daniel D. peut me raconter mais il ne veut pas. Il ne me raconte pas non plus l'histoire de Jacques D. et de son avion abattu au dessus de la méditerranée. Pas plus que sa propre histoire avec son char d'assaut. Le film comprend parfaitement cette confrontation entre cette soif qu'ont les anciens de se souvenir et leur volonté de transmettre face à la différence des générations et des repères. "Le monde a changé". Les moments au camescope avec le grand père sont magiques. Quel dommage que la scène finale soit aussi lourde. Le contre champ n'était pas nécessairement aussi lourd je pense. Mais l'idée est là.

Le film est bien interprété et reste à hauteur de personnage. Et puis un film avec Giovanna M. est de toute façon réussie. Femme d'une splendeur absolue. Il est tout petit et particulièrement fragile. Il risque énormément de se planter au box office.

Heureuses funérailles

Découvrez Elvis Presley!

- Encore un enterrement de vie de garçon ce week end. Beaucoup plus classique cette fois ci: 18 mecs avec un T shirt ridicule, le futur marié déguisé en Picsou qui se ballade sur la place du Capitole de Toulouse et qui essaye de récupérer de la monnaie pour nous payer à boire. Et puis une magnifique matinée de paint ball avec le futur déguisé en lapin et proie de 18 chasseurs enragés. Il va garder les séquelles de l'assaut pendant au moins 3 semaines je pense. Mes instincts de tueur acquis par mes longues nuits de Counter Strike ont fait la différence dans de nombreuses parties. J'ai fait un bon carton. J'ai pris une bille dans la bouche, ce n'est jamais agréable.

- Ca faisait très longtemps que j'avais pas picolé comme ça. C'est douloureux.

- Une belle coïncidence: la copine de Thomas R. joue dans un film que j'ai lu la semaine dernière (le Cloverfield français). Ca fait même 3 semaines qu'elle tourne dans ce pas très bon film. En le lisant, je n'arrêtais pas de me dire que c'était fait pour elle etc. Ca me rassure un petit peu. Je sais pas ce que va donner le film: il a 25.000€ de financement pour le moment. Mais le parti paris cheapos va tout faire passer comme une lettre à la poste. Evidemment. :)

- Soirée karaoké vraiment marrante avec les potes: Eric L. qui se déchire sur "Moi Lolita", Thomas R. qui cartonne sur "I can't help falling in love with you", Marc dL. qui adapte à sa sauce "Chanson pour l'auvergnat" et votre serviteur qui envoie du très bon sur "New York, New York" et "San Francisco". Faudra le refaire sur Paris.

- Toulouse est vraiment une ville délicieuse. J'ai pu revoir mon cousin que je n'avais pas vu depuis 2 ans. Il vit sa vie avec sa femme, tranquillement et se demande si il doit changer de boulot et mettre son ambition en ambition ou plutôt vivre tranquillement sa vie de mari, avec son boulot tranquille.

Je me demande si je dois faire ma lessive ou pas.

We don't need no education. - You do, there is a double negation in your sentence.

Découvrez Radiohead!

- Ce week end, enterrement de vie de garçon du coté de Toulouse. On va faire du paint ball, du rugby, on va boire, on va manger, on va se marrer. Ca va faire un bien fou de quitter la capitale quelques jours. Je ne pourrai donc pas être avec vous.

- C'est dur de trouver un titre d'émission TV correct. Pour nos projets "petit écran", la semaine prochaine risque d'être dense: France 2 veut nous voir en plus de TF1. Et puis d'autres choses qui s'annoncent pas mal. Au boulot, hier, j'ai croisé Thomas VDB, Jérémy Elk. et d'autres gars venus faire un casting pour une série. Ils avaient l'air détendus.

- Radiohead a joué Karma Police pour la deuxième date parisienne. TVH et HC ont du bien kiffé les salauds.

- The IT Crowd est simplement hilarant.

Maradona n'était plus là.

Découvrez Mano Negra!

- Ca s'est bien passé chez TF1. Dans 10 jours, on rencontre 3 des 5 mecs les plus importants de la chaîne. Ca va être chaud papa. Enorme défi, ça va être stimulant.

-Découvert de The IT Crowd hier. Premier épisode un peu répétitif mais carrément prometteur. Ca fait sincèrement bizarre de voir une sitcom avec rire en boite... et des accents british. Et puis les anglais doivent avoir un problème avec le boulot: après The Office, c'est encore une série qui présente les conditions pathétiques des travailleurs. Il n'y a que 12 épisodes, je regarderai le tout: pour le coup, ça doit être très facilement adaptable en France.

- Découverte de Pitch Black hier avec un arménien. J'ai séché une soirée networking du media club avec une jolie fille pour voir ça. J'aurais pas du. C'est beaucoup trop série B pour moi. Notamment le début avec ses effets spéciaux cheapos et les filtres de couleur ultra violents (et ces dialogues punchy fatigants... Les gens ont peur de la mollesse alors on envoie des vannes un peu à la rue, dans la bouche de tous les personnages) . Lorsque Riddick apparait réellement, c'est mieux puisque le personnage a du charisme (même s'il est finalement assez cliché dans le genre action man) et que le film prend enfin son parti pris: vivre dans le noir. Les monstres ont un design sympa. Je ne sais pas si on verra Les chroniques de Riddick...

- Tout ça pour dire que je ne vois plus de foot alors qu'en temps normal je serais devant ma télé tous les soirs pour les deux matchs. C'est plutôt bon signe, ça veut dire que je bosse.

While you make pretty speeches

Découvrez Sergio Mendes & Brasil '66!

- Ca y est, pendant 1 mois, c'est foot. Enfin on va pouvoir s'amuser. Dommage que l'Euro est mal parti en termes de qualité de jeu. Notamment nos petits gars. On a été en dessous de tout hier. Lents, mous, sans imagination... Va falloir se mettre un coup de pieds dans les fesses. Et dès vendredi. D'ailleurs je viens de me rendre compte que je ratais le match pour aller enterrer la vie de garçon d'un toulousain taré.

- Radiohead m'a déçu. J'en attendais probablement trop, après l'enchantement qu'était le concert de Novembre 2003. Là, trop de bas pour pas assez de haut. Je ne connaissais pas le dernier album et malgré quelques belles chansons, les "recherches" des 5 zozios me font plus somnoler qu'autre chose. Heureusement qu'il y a eu quelques sommets. Lucky, Like spinning plates, Street spirit... J'y ai croisé Géraldine Pailhas, accompagnée de Christopher Thomson. C'est très trendy d'aller voir Radiohead en concert. Et puis croisé PMG dans le métro. Tout le monde était donc là.

- Reçu une invitation pour aller voir le nouveau film produit par CA et AR. Ils ne m'ont pas oublié les coquins. Une SOFICA, ça créé des liens après tout. J'irai (même si ça a l'air :( )

- Vantage point est un film en bois. Je ne pensais que ce genre de scénarios franchissaient le cut dans les studios. Le principe est vieux comme le cinéma et a donné des trucs rigolos récemment (je garde un excellent souvenir de 11:14... malin et bien fait). Là, c'est con et très mal ficelé: les twists qui sont repoussés à plus tard avec le rembobinage. Interdit. En 3 minutes, Dennis Quaid dit 2 fois "Oh my god!" en regardant un truc qu'on ne voie pas. C'est illégal ce genre de choses. J'en reçois quelques uns des comme ça venus d'outre Atlantique... Bah à chaque fois c'est mauvais.

- Demain, c'est TF1. Croisez les doigts.

C'est ce que vous obtenez.

- Ce soir ça devrait ressembler à ça:



Autant dire que ça devrait être bon.

- Aussi mal écrite soit elle, la fin de la saison 4 de Lost garde un énorme potentiel adhésion auprès de moi. Il y a une espèce de fuite en avant qui me plait beaucoup dans cette série. Dans les deux premières saisons, on lançait des pistes en l'air (le point d'interrogation géant? la statue aux 4 orteils?), dans la troisième on se foutait un peu de la gueule du monde pour retomber sur ses pattes. Et là, dans cette nouvelle année, il y a un fantastique totalement assumé qui prend le pas sur le reste. Il va même très loin et ce final est plein de promesses je trouve. Les acteurs sont vraiment bons et je trouve cette série globalement super "belle".

- J'ai lu le Cloverfield français ce week end. En moins bon. :)

They say jump, you say how high...

+ A peine remis du concert de RATM, me voila à deux jours du concert de Radiohead. Ca fait plaisir de faire des choses et de sortir voir des gens. Je sors beaucoup en ce moment, je rencontre des nouvelles nanas (sans qu'il ne se passe quoi que ce soit, mais ça change) ce qui fait que je dors peu. Donc voila: je suis fatigué.

+ J'ai montré la vidéo du post précédent à mes parents pour montrer ou était placé mon petit frère dans la fosse. Ils ont flippé. Cet enfoiré est à Amsterdam à fumer de l'herbe de haute province.

+ L'orgie de sport actuelle ne va pas faire de bien à l'activité production. On avance bien dans le développement de notre jeu TV. On le présente à la plus grande chaîne d'Europe dans 5 jours, j'espère qu'ils accrocheront à l'idée. Vous en saurez plus sur ces mêmes lignes d'ici là. Pour le ciné, on a rencontré une scénariste ravissante et extrêmement vive l'autre jour avec TVH. Elle a écrit un court métrage très rigolo sur lequel on va bosser.

+ Encore un refus sur le film de JSB. Ca se chiffre en quinzaine maintenant.

+ Dans les salles, JCVD. Sacrée fraicheur qu'apporte ce film. Un vrai film. On ne peut lui enlever ça. Après, c'est peut être raté, nombriliste ou que sais-je... Mais y'a une vraie intention, un vrai parti pris et Mab El Mech y va à fond. Van Damme est totalement bluffant, évidemment dans cette extraordinaire scène face caméra notamment. Ca dure... 8 minutes? Et c'est incroyable ce qui se passe. Les ricanements qui accompagnent le début de la scène disparaissent totalement après quelques instants et c'est une mise à nue extraordinaire.

+ Ce soir, c'est foot et pizza avec les potes. Et puis Vantage Point si je suis en forme en rentrant.

A bullet in the head

En fait, ça a ressemblé à ça.



J'avais jamais vu ça de ma vie. Et pourtant je commence à avoir fait quelques concerts rocks un peu énervés.

La salle en fusion.

Se justifier.

- Ce soir, ça devrait ressembler à ça.



Autant dire que ça devrait être bon.

- Hier soir, revision de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) et c'est étonnant de voir comment le dernier Desplechin ressemble énormément à celui ci (alors que dans mon souvenir immédiat, c'était plus Esther Kahn qui ressortait). C'est lettré, c'est vif mais c'est surtout très drôle. On retrouve les mêmes problématiques "cachées": l'inimitié entre Amalric (incarnation probable de Desplechin) et sa mère, problème enfoui (et qui restera invisible dans le film) avec un proche (énorme Vuillermoz en 3 scènes)... Et puis tous ces petits motifs: le goût pour le jogging, les plans sur des vieilles villes de province, filmées comme si c'était New York (Roubaix dans Un conte de Noël, Gand ici). Et puis toujours ce goût pour les transitions improbables, les fondus impossibles, les cuts... Je ne comprends pas tout la dernière partie avec les règles d'Esther mais le reste, c'est brillant. Amalric est le meilleur acteur du moment. Jeanne Balibar est parfaite en tarée. Et superbe.

Le montage et la mise en scène sont intimidants de force et de précision. Ca enterre littéralement le reste de la production française (sauf Audiard probablement).

Et en effet, je pense qu'il serait brillant en série TV le Nono.

When you're down.

Voila, j'ai fini Freaks and Geeks. Quelle suprise. Je ne connaissais pas l'existence du show jusqu'il y a quelques mois. Et c'est devenu en une semaine quelque chose qui me marquera probablement longtemps.

La fin est forcément ultra décevante (le dernier épisode notamment) mais on retrouve dans cette série malgré tout ce ton absolument unique actuellement, qui parvient à mêler avec une aisance déconcertante (autant dans l'écriture que dans la réalisation, autant dans le jeu d'acteur que dans les choix musicaux) la gravité de l'adolescence et des enjeux qui se jouent avec l'innocence et la drôlerie de toutes ces situations. L'épisode 16 est un véritable modèle du genre. Comme le dit Neil derrière sa vitre (la série joue d'ailleurs beaucoup sur les écrans dans la mise en scène, les séparations physiques entre les différents personnages... Mouches d'eau à raison d'insister là dessus, c'est quasiment du Resnais dans Coeurs!), "It's happening".

Le dernier épisode est étonnant. Eminemment nostalgique (le dénouement), on a l'impression qu'il est totalement à part de la série, comme si entre le 17° et le 18°, il y avait eu une ellipse de plusieurs mois. Reste la belle scène entre Lindsay et Nick, qui ne joue que sur les regards et cette impression terrible de passer à côté de la vie. Beaucoup de regards dans l'épisode 16 également, mais regards exaltés entre Sam et Cindy. L'impression de vivre sa vie. Hyper émouvant.

Quel dommage que ça n'ait pas continué. Mais on sent la naissance de la patte d'Appatow et de tout ce qui va faire la beauté de ses productions par la suite. Le graveleux apporte du bon rire bien gras en plus malgré tout. F&G reste beaucoup plus dans la finesse et dans les sentiments.

Rien que de penser à la façon de penser le représenter le lycée et le collège dans la série française me fait froid dans le dos. Ca donne tout de même envie de se bouger les fesses et de faire quelque chose de plus intelligent. Reste la problématique du marché...

Oeil yeah!

En avant première mondiale, la photo de ma performance. Vu la tronche de GM, ça va donner du lourd!

- Exceptionnelle fin de saison de Freaks and geeks. Il m'en reste 2 et j'ai pas envie de les regarder.

- Pathétique scénario de film d'horreur lu aujourd'hui. Pouah.

Are you going?