samedi 28 février 2009

Tournage ending

Fatigue absolument extrême.

Jamais connu ça depuis le chantier Dugommier à Collioure.

Mais bon sang que c'était amusant/stressant/enrichissant/puissant/intéressant/exaltant.

Expérience humaine qui me marquera probablement.

samedi 21 février 2009

Prépa ending

Les décors sont bookés.

Le matériel retiré.

Les acteurs préparés.

Le réalisateur relaxé.

L'équipe technique recrutée.

La caméra testée.

Les producteurs au taquet.

Show time.

lundi 16 février 2009

Prépa #3

Ca avance.

Toujours cette attente pour notre solution technique. Quoi qu'il en soit, il est acquis qu'on va avoir du sacré matos de prise de vue.

L'équipe est maintenant totalement bouclée. Reste un comédien à trouver et un lieu extérieur pour une demi-journée de tournage.

Super plan logement juste à coté des différents décors qui va nous couter quasiment rien. On remercie d'ailleurs Alex M. pour le tuyau. Les relations, dans le cinéma, ça fait absolument tout.

Passé le week end à crapahuter dans la forêt avec mon père et avec un vieux motoculteur Staub 9500. 30 ans d'âge et toujours la pêche. Mais les pentes à 15%, il y arrive pas.

Le tournage commence dans exactement 7 jours.

vendredi 13 février 2009

Rien qu'un dimanche au bout de la semaine

Prépa qui continue à bien rouler.

Ce week end, batterie de tests sur place pour voir comment tourner dans notre décor forestier.

Et puis pour le docu de Mouches d'eau, y'a des pistes de financement qui commencent à clairement se débroussailler. Des nouvelles là dessus très vite.

mercredi 11 février 2009

Il était une fois

Albert Barillé est mort.

Pour la peine, le meilleur générique de série TV du monde.

mardi 10 février 2009

Mad, mad, mad

Il faut voir Mad men à tout prix.

Je suis d'accord avec l'ensemble des gens qui parlent du début de saison un peu tranquillou. Du "C'est bien mais...".

Le show prend clairement son envol par la suite et se laisse des libertés absolument détonantes. Le fait qu'il soit diffusé sur une toute petite chaîne du câble laisse de belles latitudes : des séquences muettes de mise en scène pure. Quand Don prend son appareil photo et va à la rencontre des bourgeois de son époque, quand il écoute désabusé la chanson de Zion alors qu'il croyait mépriser les artistes qui l'entourent... mais surtout cette presque séquence finale de la saison, quand il fait son briefing devant les gens de Kodak. A ce moment là, il a absolument tout perdu (il ne le sait pas encore) et confronte ses mensonges à ses sentiments. Et cette séquence finale donc, qu'il s'imagine et qu'il ne trouvera jamais. Sa femme est partie et pour longtemps.

La série interroge évidemment, via la mémoire de Don, le rêve américain. Il est brillant, il vit en couple dans une maison de banlieue, il a de beaux enfants, sa femme est belle et il gagne plein de fric. Et c'est pourtant un malheur de tous les instants. Un constat d'échec carabiné.

Un casting d'inconnus mais des moyens énormes (mis probablement en écritures : on annonce des budgets de 2,5 millions de dollars par épisode) qui permettent d'obtenir un résultat d'une élégance rare, que ce soit dans la mise en scène, dans les persos, dans les dialogues et la production.

De la vraie bombe

Prépa #2

- Journée de repérages sur l'ensemble des décors avec les chefs d'équipe.

Va falloir ressortir le tracteur pour monter tout le matos en haut de la forêt. Mon frère ayant failli perdre la vie sur la machine il y a quelques années, je vais effectuer quelques tests histoire de pas aller en prison.

Rencontre avec les gens :

+ Chef op super pro et assez excité à l'idée d'utiliser du matériel de pointe dans une configuration jamais essayée AU MONDE.
+ Chef déco super cool
+ 1° assistante idem
+ Régisseur général au delà du cool

- Trouvé un plan logement super pratique et super pas cher

- Trouvé le décor extérieur

- Les gens de Marcoussis hyper-accueillants

- Tout ça pour dire que ça a été diablement productif.

Prépa

C'est tipar, le film est lancé.

Si on la joue comme il faut, on va peut être faire une sorte de première mondiale au niveau de la technique... C'est excitant. Mais ça va impacter beaucoup de choses.

Des réponses aujourd'hui.

Ca fait bizarre après 2 ans de recherche de financements de lancer la machine comme ça, super rapidement. Dans 3 semaines, tout devrait être en boite. Plein d'énergie autour de nous en tout cas.

vendredi 6 février 2009

Being the first in the irish sea

Y'a deux ans, c'était ça :



Ca va être aussi bon. Deux mois de rugby, vive Marcoussis.

mardi 3 février 2009

Kelly Reilly





- Eden lake, de James Watkins

Quel dommage de mettre toutes ces choses efficaces au service d'un propos aussi douteux. Des citadins partent à la campagne pour se faire trucider. Soit. Jusque là, on ne dépareille de la filiation Deliverance. Sauf que là, les "méchants" sont des gamins. Bien identifiables, rejetons des rednecks locaux. A la radio, on nous annonce qu'on ne peut rien faire contre ces lascars qui nous pourrissent la vie. Et qu'on a beau mettre des amendes aux parents, bah ça ne change rien.

Le film va s'évertuer point par point à donner raison à ces propos. Les gamins sont tarés, n'ont plus aucun repère. Leurs parents baisent aux chiottes pendant les soirées et piccolent torses nus dans un chateau gonflable. On veut les flinguer ces gamins, on veut qu'il leur arrive des bricoles et c'est avec une certaine jouissance qu'on voit cette petite anglaise (moche forcément) se faire exploser la tronche par une caisse. Mais toute la fin du film est assez ambigue (sans vraiment l'être en fait) : ce sont les parents qui vont finir le boulot. Chez nous, on règle les problèmes en famille. Et le héros gamin insupportable de nous faire un regard caméra avec ses petites Ray Ban en guise de plan de fin.

Y'a rien à faire quoi. Ces campagnous, c'est vraiment rien que des sauvages. Et la sauvagerie c'est héréditaire!

Dans le Boorman, on est proche. Il y a toujours ce rapport à la nature (on vient visiter un endroit qui va disparaitre au profit de la modernité : un barrage dans Deliverance, des maisons pour bourgeois dans Eden Lake). Mais chez Boorman, il y a quelque chose qui ressort de l'aventure des 4 héros, une prise de conscience qui s'opère chez eux et qui vient les hanter. Dans Eden Lake, on détruit tout et vide l'eau du bain en trucidant le bébé (Kelly Reilly, divine) dans la baignoire.

- Wild child

Autant je remercie Sandrine R. de m'avoir conseillé de voir Remember the daze. Autant là je la remercie pas.

- Dexter, saison 3

Je retire tout ce que j'ai dit précédemment. Saison pénible au possible. On se contrefout de l'enquête. Et la voix off m'est devenue insupportable. J'arrête les frais.

- Espion(s), de Nicolas Saada

Joli petit film. Petit joli film. Une histoire d'espionnage simple et très terre à terre (une Sentinelle sans cérébralité, uniquement focalisée sur l'action). Bien mis en scène, très bien joué par son duo d'acteur. Le plan séquence clé du film est à ce titre une splendide réussite. Et à l'image de leur histoire d'amour, il fonctionne bien grâce aux silences et à leur gestion.

On devrait revoir Canet dans un autre film d'espionnage sympa, avec Kusturica.

dimanche 1 février 2009