vendredi 25 septembre 2009

On arrête les conneries svp



Failli apprendre une horrible nouvelle en rentrant de soirée.

Alors tout le monde reprend le dessus, s'il vous plait!

Clic clac

- Démineur, de Kathryn Bigelow

Quelque chose de super brut dans la façon d'aborder le conflit Irakien. J'entends ci et là que le film ne se positionne pas mais il montre clairement l'absurdité de la chose. Ou comment transformer Bagdad en véritable train fantôme, en une sorte de planète étrange dans laquelle le héros déambule avec son drôle de costume de cosmonaute.

Y'a souvent de la tension de fou. La scène de sniping est sublime.

- Je vois ce que veut dire Mouches d'eau quand il compare les deux premiers épisodes de The Big Bang Theory et How I met your mother. Le second rentre dans le rang, fuit le transgressif tandis que le premier va peut être l'explorer un peu plus (on va voir...). Il est étonnant d'ailleurs de voir les changements de mise au scène pour HIMYM : les plans à la grue étaient super rares (souvent réservés aux season finale), et là y'en a gavé et surtout un travelling monstrueux qui ne sert strictement à rien. Comme s'ils ne savaient plus trop quoi faire...

- Petite réunion bien sympa hier. Les projets commencent à se décanter un petit peu. Va peut être y avoir du boulot bientôt.

- Je me renseigne en ce moment sur les tournages à l'appareil photo HD. Eventuellement un projet qui pourrait se faire comme ça. Il parait que c'est la clé du futur.


lundi 21 septembre 2009

Au milieu


- Expérience inédite au Parc des Princes hier soir pour PSG/OL. Invité par mon bro, lui même invité par une fameuse boite de marketing sportif, je me retrouve dans la plus belle des loges, avec Marouane Chamakh, Lionel Abelanski et autre Christian Karembeu. On est séparé de la plèbe par une plexiglas. Fauteuils bien molletonnés, diner chaud servi pendant que tu regardes le match... la folie.

10 minutes avant le coup d'envoi, on nous fait descendre dans le couloir des joueurs et sur la pelouse. Là, c'est juste la folie. Les 45 000 personnes qui gueulent déjà, l'échauffement des joueurs. J'ai frappé un ballon (très dur) vers le goal remplaçant.

Ambiance pas très chaud évidemment, mais très beau match.

1/1 à l'arrivée.

- The Inbetweeners

Série anglaise, au format classique (pour eux) de 6x26'. Une bande d'ados qui ne sont pas des geeks, qui ne sont pas des stars... mais qui sont entre les deux. Deux objectifs dans la vie : boire des bières qu'aucun bar ne leur servira jamais et se taper des nanas qui ne veulent pas d'eux. Il y a quelque chose d'assez fort dans le traitement extrêmement "cash" de l'adolescence. Les dialogues notamment, ou les comiques de situation, n'hésitent jamais à aller vers le graveleux, mais le graveleux tendre. Vraiment tendance Les Beaux gosses. C'est souvent très drôle et ça parvient à saisir un réel sens de la lose (le bal dans le camping, les virées entre potes, les tentatives de drague). Ca reste sinon assez basique dans les persos et les enjeux.

J'aimerais bien connaitre le modèle économique de ces séries (comme Dead Set, c'est diffusé sur E4) qui font même pas 1 million de téléspectateurs.

2 saisons qui se répètent un peu et une troisième qui se prépare (et peut être un film semble t il).

- Swimming with sharks

Mouais. Le gars a du être martyrisé en stage. La musique de fin est pas mal.

vendredi 18 septembre 2009

Quelque chose de pourri

- Dur dur sur la négo avec C. Quelque chose d'assez gênant dans leur façon d'aborder le programme web... ou le prod (aussi exécutif soit il) se fait un peu enfler. C'est peut être le dépucelage qui est difficile.

- District 9, de Neil Blomkamp

Ca mérite toute la hype. C'est extrêmement malin dans son scénario et dans sa mise en scène. On se rend compte qu'on s'enthousiasme sur l'originalité de la bête, alors que finalement ça devrait aller de soit... Preuve que du coté d'Hollywood, c'est pas la fête (même Spielberg fait des remakes, Peter Berg adapte "Touché Coulé"...)

- Si ce n'est évidemment du coté des séries TV.

- LOL, de Lisa Azuelos

Un mix étrange entre une fraicheur plutôt crédible, et des lignes surécrites. Limite les réécritures sont visibles à l'écran. Ca fait plutôt pâle figure en termes de comédie pure face aux Beaux Gosses, mais ça vise évidemment autre chose. L'aspect "générationnel" qu'on recherche tous. Là ils ont frappé fort. Le film ne mène nulle part, a quelques idées au niveau de la mise en scène (MSN par exemple est très bien géré... bon placement produit) mais est largement dispensable. Ca a une valeur purement informative dans notre démarche d'écriture actuelle.


- Blackoiseau va avoir des bureaux d'ici une dizaine de jours. C'est plaisir, c'est chaleur.

- Les gens aux manettes d'Endemol sont des génies de la télévision.

- Billet pour Vitalic pris.


Aurai le plaisir de revoir ça en live :

dimanche 13 septembre 2009

Perdu

- Le boulot qui s'est empilé ce week end. Trop de choses à lire, à ficher, à faire avancer. Tant mieux ou tant pis.

- Superhero movie

On s'était promis de plus le faire, mais on a craqué. C'est peut être pas pire que Spartatouille, mais ça reste parmi les pires choses que j'ai pu voir dans ma vie.

- Demain, petite soirée à l'Opéra, invité, à l'orchestre. Ca va permettre de décompresser.

Ligue des Champions Mardi.

Et puis invité au Parc dimanche soir pour voir PSG - OL.

- La chanson d'hier en live :

vendredi 11 septembre 2009

Perdus en mer



- Ai vu Bully de LClark pour pouvoir juger son dernier opus de façon correcte. Sans sous titre, difficile. Mais Nick Stahl déjà assez impressionnant. Tout le casting en fait. C'est un bon dénicheur d'acteurs extrêmes le Larry.

Son dernier...

- Avec Secret Story 3, la télévision atteint de véritables sommets. Pendant mes chères et tendres études, j'avais des cours de téléréalité avec le directeur du développement d'Endemol. Le mec était fascinant d'aplomb. Il avait pitché le show "Assistez à votre enterrement" à ses boss. Ca avait pas été pris. "Trop tendu" semble t il. Le pilote était totalement fascinant.

Il avait développé une théorie intéressante : la professionalisation des candidats des shows type Big Brother. Loana et Jean Edouard avaient essuyé les platres et s'étaient pas vraiment rendus compte de l'impact sur le monde extérieur de leur beuverie. La une du Monde, les annonces des éliminations sur France Info, la presse magazine qui se déchaine... Et chaque année, les nouveaux candidats de mieux saisir les enjeux, les codes et les magouilles de la production. Et chaque année donc pour Endemol de trouver de nouvelles combines.

Avec la jurisprudence Assous, la professionalisation vient de fait évidemment puisque maintenant les candidats sont payés avec un contrat de travail, des congés etc.

Mais cette année, en termes de manipulation, on atteint l'apex. Des mecs obligés de se déguiser en nana pour voir leur femme pendant 2 minutes, des petites nenettes qui se font larguer en direct par leur mec... Mais surtout la scénarisation constante. Comme les candidats sont devenus des pros de la communication, le jeu est de plus en plus lâche en termes de règle. Personne ne sait ce qui se passe d'un jour sur l'autre : on s'en fout des émotions du moment, c'est le feuilletonant qui est intéressant. Si bien qu'au final, et c'en est presque triste, tout est extrêmement prévisible. Les personnalités clashantes sont mises en avant constamment les soirs de vote, les ex-clodos sont présentés avec leur famille de marginaux... C'est consternant mais extrêmement addictif. Les scores records ne m'étonnent guère.

- Des avancements sur les différents dossiers. Tout cela va à son rythme. J'aurai plein de choses à montrer d'ici à la fin de l'année.

- Le dernier Beigbeder est nul. Narcissique évidemment mais si encore il en ressortait quelque chose de plus large que ses aphorismes incessants. Ou ses références qu'il n'assume pas, qu'il ne cesse d'expliquer.

- Le dernier Passager du vent est plutôt étonnant. L'histoire reprend 100 ans plus tard, Isa a disparu et l'album est à moitié en créole. On y comprend fichtre rien pendant les 60 premières pages. Ce n'est finalement que lorsqu'on retourne en terrain connu que ça devient plus rigolo. Mais c'est beaucoup trop court.

- Lu les 3/4 de Iles à la dérive d'Hemingway, après avoir appris que Tommy Lee Jones s'y attelait sur l'adaptation. Là c'est narcissique mais c'est au service de quelque chose. Introspection extrêmement émouvante d'un homme conscient d'avoir raté sa vie. Le livre est construit extrêmement bizarrement, alternant les moments de bravoure (il y a les graines du Vieil homme et la mer dans le premier chapitre, un retour sur Paris est une fête) et chroniques de l'ennui et de la réflexion quotidienne. C'est extrêmement émouvant puisque le livre annonce clairement que l'ami Ernest va se mettre son fusil de chasse dans la bouche.

- J'ai peut être trouvé des locaux. Ce qui est une bonne nouvelle.

mardi 8 septembre 2009

Envole toi, petite aile


Pour recontextualiser, on a tourné avec l'ami Mouches d'eau un documentaire sur les ouvriers ardennais. On a notamment suivi les anciens de Thomé-Génot, qui luttaient pour faire condamner le fond d'investissement américain qui a désossé leur boite après un rachat.

Extrait du journal Le Monde du 8 Septembre 2009:

"Le tribunal correctionnel de Reims a condamné à cinq ans de prison ferme, mardi 8 septembre, les deux ex-dirigeants du groupe américain Catalina soupçonnés de malversations lors de la reprise, en 2004, du sous-traitant automobile Thomé-Génot, à Nouzonville. Greg Willis, l'ancien PDG, et Catherine Zickfeld, son adjointe – tous deux résidant aux Etats-Unis et non représentés à l'audience – ont été reconnus coupables de recel, banqueroute par détournement et abus de biens sociaux à la suite de la reprise de l'usine ardennoise qui employait quelque 280 personnes avant d'être placée en liquidation judiciaire, en octobre 2006.

Les deux anciens dirigeants ont également été condamnés à cinq ans d'interdiction de gérer une entreprise et à 20 millions d'euros de dommages et intérêts envers les différentes parties civiles, dont la communauté de communes, pour le manque à gagner de taxe professionnelle. Ils sont sous le coup d'un mandat d'arrêt international depuis septembre 2008, mais les Etats-Unis n'extradent pas leurs ressortissants.

Le parquet, qui avait dénoncé les "méthodes de patrons voyous dont l'absence constitue une gifle envoyée au tribunal et à la région", avait requis cette peine maximale d'emprisonnement. L'avocat des anciens ouvriers de Thomé-Génot, Me Xavier Médeau, s'est félicité de cette décision "qui est symboliquement forte et va constituer un exemple pour les cas similaires"."

Il y a évidemment une injustice dans la justice puisque ces personnes ne seront évidemment jamais inquiétées. Mais ça met en perspective le débat actuel et les condamnations des mecs de Continental.

Le film sera très bientôt terminé.

lundi 7 septembre 2009

Et bien... elle marche.



- Que ça fait du bien d'avoir un peu de financement. Les choses ont avancé avec le labo et on va pouvoir finir le documentaire assez rapidement. Ils ont un nom de plastique mais ils font des tarifs défiant toute concurrence (bon, le patron file un coup de main...)

- Vérification du mix du Portail en fin de semaine. L'étalo est toujours en stand by.

- Débrief des pilotes avec le réal et C+ aujourd'hui. Peut être qu'on aura des moyens pour la suite. Peut être pas. On va voir.

- Aucune envie d'aller au cinéma en ce moment.

- Comment en est on arrivé au point ou le capitaine de l'équipe de France de football doit être au 20h de TF1 pour rassurer le pays? On dirait une blague.

Rendez nous ZZ.



- Matage avec le Khan du documentaire sur Woodstock. La version longue est trop longue et vaut probablement de l'or pour quelqu'un qui aura connu cette époque. A la limite, le regarder en plusieurs parties, pour découvrir ce moment insensé. J'avais toujours zappé le chapitre sur Canned Heat : y'a un moment absolument génial d'un mec qui monte sur scène, qui taxe le paquet de clope du chanteur. Un type vient demander s'il faut le virer, le chanteur lui dit que ça roule et continue de chanter tranquillement. Le mec s'assoit devant, et fume sa clope. Devant 500 000 personnes.

Et en voyant la fin du film, je plains les gens qui n'auront pas su attendre Hendrix. Y'aura finalement que 10 000 pélerins qui auront assisté à cette messe et qui n'auront que leurs yeux pour pleurer un an plus tard quand ce demeuré s'étouffera après avoir trop picolé.

Matage aussi de Strange days. Film dont l'intérêt réside dans le pitch, à peine utilisé par la mise en scène. Ce n'est finalement que dans les plans séquences des "visions" que le film prend réellement son envol... mais le reste, tout ce qui attrait au production design, à l'impression de fin du monde qu'on est supposé ressentir, apparait un peu cheap. Je sais pas si Southland Tales va vieillir comme ça. Mais quand tu vois un truc comme Blade Runner, tu vois clairement la différence entre les très bons et les mecs (nana pour le coup ici) juste faiseurs.

samedi 5 septembre 2009

Back to school


- Accepted

Suite au post de l'ami IHU, matage de ce petit film qui rappelle Van Wilder mais en se positionnant sous le haut patronage de la nouvelle vague actuelle et de Freaks & Geeks, plutôt que du coté d'American Pie, désormais bel et bien dépassé.

La série d'Apatow et Feig est cité d'emblée dans le générique de début. Et il ne sera question dans tout le film que de freaks qui tentent de s'insérer dans ce qui fait la société américaine, en prenant ici l'université. Soit donc l'histoire d'un mec refusé de toutes les facs et qui trouve comme idée de s'inventer une université bien à lui.

S'ensuit un gros délire baba cool, plutôt subversif (entendons nous... c'est léger) quant à son discours sur l'éducation. C'est sous une carapace de morale "tout va bien" mais c'est tout de même là. Le film se place également sous la coupe de Hughes (lui aussi cité via la reprise de Simple Minds pendant la teuf...) et dans ce traitement des personnages : les adolescents pris au sérieux, considérés comme en apprentissage, mais déjà un pied dans le monde des adultes. Ici ils prennent en main les études eux mêmes en échangeant (dans tous les sens du terme...) et en se pintant la tronche. Une école d'ingénieur avec des filles en plus.

C'est plutôt marrant et bien joué par Jonah Hill, Justin Long ainsi que la sympathique Blake Lively. C'est mis en scène (banalement) par un des scénaristes de High Fidelity.

- J'ai du avoir envie de mater ça à cause de mon expérience d'hier. Membre du jury d'admission dans une école de commerce parisienne bien réputée, j'ai vu défiler des candidats en position de juge pour la première fois. Position gênante s'il en est. Ca aurait été que moi, tout le monde était pris (à 10 000 € l'année, je ne sais même pas pourquoi on les sélectionne...) Mais c'est fou de voir qu'absolument tout le monde répond de la même façon à la question "Vos 3 défauts? - Euh... je suis très perfectionniste, ça me joue des tours. Je suis également probablement trop exigent avec moi même, ce qui me rend exigent avec les autres. Et puis je suis trop fonceur également." Ca a pas manqué. C'est le genre de truc qui se passe de génération en génération, je sortais la même chose à l'époque.

Par contre, et beaucoup plus étonnant, à la question "Quelle est la dernière chose qui vous a fait rire?" les 3/4 ont répondu "Rémi Gaillard."

vendredi 4 septembre 2009

There is no business in show-business




- Probablement une excellente nouvelle venue de C+. Va falloir sortir des images en grand nombre d'ici au mois de janvier. Je vais parler comme les footballeurs : "Tant que rien n'est signé, rien n'est fait..."

Mais bon.

mardi 1 septembre 2009

Backlash

- Evocation de la meilleure scène de la saison 1


- Evocation de la seconde meilleure scène de la saison 1...


... bouclée avec cette première séquence, et toute l'histoire autour du Madison Square Garden.


Mad Men is back baby. Et ça va être la saison bien noire (la dernière?)

Tout n'est que malheur chez tout le monde. Pour Peggy, pour Betty, pour Pete... tout n'est que frustration rentrée. Pour Don, c'est le mieux dans l'horreur. Sublime séquence de fête de l'école et ce sentiment de retour à la nature qui l'envahit d'un seul coup. Laminé quelques secondes plus tard par la prise de photo, le retour à l'apparence, à l'American Way of life, le sourire figé, alors que tout ce qu'il demande c'est de frôler l'herbe en regardant une muse.