mardi 30 juin 2009

Carousel


Des petits soucis. Rien de grave.

Showtime jeudi.

lundi 29 juin 2009

Le Dauphin de la place Dauphine

- Le tournage est dans deux jours.

C'est prêt. Ou tout comme. Ca devrait aller mais ça va être une très grosse journée.

- Tenu 27 minutes devant Push. J'ai zappé sur le débat autour de la burqa, dans Mots croisés, c'était bien mieux.

- Cerveau totalement fondu par Transformers 2. Rien à signaler de particulier.

- Le morning de France Inter sans Nico Demorand est d'une tristesse abyssale. Pierre Weil est un gros mauvais.

- On entre en mix mercredi pour Le Portail. Je tacherai d'y faire un saut, on va avoir une salle ultra moderne du coté de Joinville le Pont. Reste encore à tripoter les couleurs et on sera bons.

- Vacances, vacances vacances...

- Maté Coluche de 2 Caunes. Là encore, pas beaucoup d'intérêt. Si ce n'est que c'est "bien fait". Mais comme le disait ihu, quel film n'est pas bien fait aujourd'hui?

jeudi 25 juin 2009

Like a stranger in Moscow

-Very bad trip.

Le titre anglais est bien mieux. The Hangover aka La Gueule de bois. Trois mecs se réveillent après une grosse nuit alcoolisée et ont perdu leur meilleur pote. S'ensuit un jeu de piste pour retrouver ce qu'ils ont fait, et surtout quand ils l'ont fait. Mais s'ensuit surtout la plus grosse tranche de rigolade de l'année. Todd Phillips a fait des trucs sympas comme Old school, et puis moi j'aime bien Starsky&Hutch. Là, c'est ultra efficace dans le gag et dans les dialogues (notamment grâce au gros barbu). Le film a l'excellente idée de ne pas sombrer dans le flash back, laissant cette soirée totalement noire pour tout le monde. Le spectateur, comme les personnages, va se prendre dans la tronche uniquement les conséquences sans vraiment savoir ce qui s'est passé.

Les seconds rôles sont excellents et savamment tarés. Et le générique de fin est absolument génial.

- La mort de Jackson, c'est une sorte d'acte fondateur pour notre génération (la mienne en tout cas). Notre première idole planétaire qui disparait. Le mec était parti en déliquescence mais toutes les boums des années 80 et 90 pulsaient grâce à lui.

Sans parler de ses clips.

mardi 23 juin 2009

Au petit jour, on quittait l'Irlande

- Revision de Cloverfield. Quelle merveille que ce petit film à l'efficacité inégalée depuis. D'un bout à l'autre, ça cartonne. L'exposition, le climax, la fin, les persos... tout marche à fond. Les gens qui râlent contre le dispositif, je les ignore.

- Revision de Total Recall. C'est toujours bien.

- A une semaine du tournage du pilote, je commence à me sentir un peu seul. Jusqu'ici, ça marchait un peu tout seul mais là que les choses se précisent vraiment, qu'il faut assurer sur toute la ligne, personne sur qui se reposer, sur qui proposer les idées et vérifier qu'on oublie rien. C'est un peu flippant. Heureusement que c'est pas très compliqué et que c'est court. Mais c'est quelque chose qu'il va falloir changer pour la suite.

- Vlad a ouvert la brêche des tournages à Marcoussis et a réussi à rameuter un gros film chez eux. Le nouvel hollywood, c'est pas à Saint Denis. C'est chez le rugby.

- On a notre auditorium pour mixer Le Portail. La semaine prochaine, dans l'est de Paris, près d'un Pont. Ca va être génial. On touche au but... En théorie, faudrait qu'on soit prêts pour un festival la semaine prochaine. Ca va être tendu.

- Besoin de sommeil et de vacances. Dès que toutes ces bêtises sont en boite, je pars.

dimanche 21 juin 2009

Ô ma Zelda, c'est fini... (Montparnasse)

- Lascars.

C'est bien. C'est plutôt drôle, très bien doublé et plutôt ingénieux dans l'animation. Il y a ce mélange de 2D et de 3D qui fonctionne parfaitement, notamment sur les plans les plus dynamiques du film. Après au niveau scénaristique, ça s'éparpille un peu de temps en temps. Mais le final est bien enthousiasmant ce qui fait qu'on sort content.

- Fini Rome saison 2.

Ca y est, c'est terminé. Y'en aura plus. Plus de manigance d'Octave, plus de gouaille de Marc Antoine, plus de partie de jambes en l'air avec Atia... La plongée au coeur de la période la plus fascinante de l'empire le plus fascinant est finie et n'aura plus jamais (a priori) lieu. Les décors ayant cramé. L'enchaînement récent de The Wire, de Mad Men et donc de Rome, me fait comprendre pourquoi j'ai plus trop envie d'aller au cinéma, et notamment pour les films américains (Terminator 4...) tant il y a de talent, de moyens et de choses à manger du coté de la télévision. Car cette saison 2 de Rome, c'est l'explication quasi chirurgicale de l'accession d'Auguste au trone d'empereur, c'est l'histoire d'amour Marc Antoine/Cléopatre sous nos yeux. C'est des moyens de prod prodigieux au service de scénarios intelligents, mêlant avec une fluidité admirable toutes les strates de la société. Et puis ça rend particulièrement curieux.

Probablement un des meilleurs trucs que j'ai vus sur un écran maison.

- Soirée vendredi pour fêter l'anniversaire d'une des Orange girls. Y ai croisé une nana qui ne connaissait pas Haddaway et qui écoutait Daddy DJ à ses boums. Ca m'a donné l'impression d'être sacrément vieux. Excellente soirée avec les potes BBird et l'ami Hadri en tout cas.

mardi 16 juin 2009

Montparnasse


Petite séance de rattrapage en allant chez Coté Court, le festival de court métrage de Pantin, à 100m de chez moi.

Ca m'a permis de voir un film de Brigitte Sy (très bien si ce n'est la dernière minute), et un film fort sympathique avec Lorant Deutsch, Claude Miller et Grandrieux.

Mais surtout ça m'a permis de voir enfin Montparnasse, le dernier film de Mikhael Hers, réalisateur spécialisé dans le court métrage de 57 minutes. Auteur de Primrose Hill, primé à Clermont y'a deux ans. Le film était à Cannes (à la Quinzaine) et j'avais pas pu. Bref, c'est fait.

Pour la faire vite, au niveau du pitch, ce sont trois segments qui retracent "l'histoire" de trois jeunes filles, une nuit, dans le quartier de Montparnasse. Une première est déprimée et discute avec sa soeur, une seconde est morte et plane encore sur son ex et son père, une troisième drague un guitariste.

On retrouve les motifs (qu'on qualifiera désormais de Hersien) de Primrose Hill avec ces longs plans séquences au stead qui accompagnent les personnages et qui leur laisse le temps de discuter. Chez Hers, quand la discussion est face à face, elle est gênée, mal en place. Les regards sont fuyants et les attitudes plus brusques. Ses personnages sont comme lui : c'est quand ils se mettent en route que la magie commence. Il y a une vraie délicatesse dans cette mise en scène (et dans cette alternance) qui permet de toucher aux personnages. Les personnages du film sont très "français" (tout ce que l'ami Mouches d'eau pourrait détester). Ils ont tous une blessure interne et cette blessure est dans le non dit. Le spectateur va comprendre petit à petit ce qui se trame vraiment dans la tête de chacun. Il y a quelque chose qui relève un peu du défi et qui fonctionne ici un peu moins bien que dans son précédent du simple fait de la répétition. Le motif se fait ici beaucoup plus visible, l'artifice un peu plus factice.

Il n'empêche. Chaque petite séquence parvient à être touchante. Il y a cet aspect un peu "démo" mais chacun des 3 segments retient l'attention pour un petit détail. La séquence de danse du premier. Le magnétisme de Vinçon et l'humour dans le second, la scène sur la terrasse dans le troisième. Pleins de petits signes annonciateurs que Hers pourra un jour, avec le scénario adéquat, faire de très belles choses dans le format unitaire et plus long. Car on retrouve dans ces personnages, tous à peu près du même âge, la mini-trentaine, cette même peur caractéristique. Ce sentiment qui les traverse tous de voir les choses s'échapper, de se frotter à quelque chose de plus grand qu'eux. Une sorte de lose quotidienne, très mélancolique, qui vient se frotter à une autre force antagoniste, qui les pousse toujours à vivre malgré tout, à relever la tête, à se raccrocher à quelque chose. Des beaux petits persos en somme.

Comme dans son précédent, la direction d'acteur fait merveille quand la matière première est bonne. Le casting n'est pas au diapason : le premier segment notamment ne me parait pas très bien servi. Vinçon par contre, comme d'habitude, est assez impérial. C'est incroyable que ce mec ne soit pas plus utilisé aujourd'hui. Lolita Chammah aussi, en quelques secondes, parvient à apporter un petit quelque chose. En parlant simplement de Quad. Pareil pour Stéphanie Daub-Laurent. En une réplique, un regard, elle envahit l'espace. Prend l'écran.

Après, c'est bien éclairé et la HD fait merveille dans cette ambiance de ville de nuit.

Un troisième film touchant, qui corrige certains problèmes du précédent (la voix off) et qui promet pour la suite. Mais attention Mikhael : les travellings de marche, ça peut pas durer 90 minutes!

lundi 15 juin 2009

Grand écart

- Soirée étrange. Terminator 4 au cinéma et Profils paysans 2 en DVD.

Le premier ne mérite pas vraiment qu'on s'étale. C'est hollywoodien en diable dans le savoir faire, avec les moyens conséquents, mais au niveau scénaristique, c'est à la limite du catastrophique dans la deuxième partie. Les acteurs sont pas forcément très bons en plus.

Et LE moment que tous les fans attendaient est à la limite de l'anecdotique. Dommage.

Pour Depardon, c'est par contre beaucoup plus positif.

J'avais vu La Vie Moderne avant les deux autres, tombant absolument sous le charme. Et là, j'ai donc pu voir ces prequels. Tableaux absolument magnifiques, terriblement touchants, de ces régions que j'adore. Cadres somptueux et magie du savoir-filmer au bon moment. Raymond a cette capacité de faire tourner la caméra au bon moment, de nous montrer la séquence qui colle parfaitement pour nous permettre de nous attacher aux personnages, d'entrer dans leur histoire et donc dans leur quotidien.

Les plans sur les frères Privat ont quelque chose de Rembrandt.

- La prod du pilote avance doucement mais surement. La date approche, on a nos décors, on a notre réal, on a notre casting. Reste à boucler l'équipe et à fignoler l'ensemble mais ça va rouler comme sur des roulettes.

- Un projet de court métrage plutôt intéressant.

- Vite, Mad Men saison 3.

mercredi 10 juin 2009

Goss bo!


Il faut évidemment se jeter dans les salles pour aller voir le film de Sattouf. Les Beaux gosses, c'est une sorte de film fondateur, quelque chose qui fait entrer la teen comedy française dans quelque chose de réel, du vrai cinéma de divertissement qui ne prend pas son sujet de haut, qui ne s'en moque pas non plus et qui n'est pas totalement à la rue. Hier, Elie Semoun au Grand Journal, imitait comme il sait pas très bien le faire les ados d'aujourd'hui en se foutant ostensiblement de leur gueule, dans la façon de bouger, de parler. Et il disait ensuite :

"J'incarne des personnages d'aujourd'hui. Comme les ados fonctionnent aujourd'hui. Enfin je crois..."

Ca rejoint un peu ce que disait Bob à propos de ce même Semoun sur les geek dans un post précédent. Je ne crois pas qu'il sache vraiment. Tout comme les scénaristes/réals de Nos 18 ans n'en ont strictement aucune idée.

Les ados du film de Sattouf sont hors du temps (il n'y a pas de portable dans le film, pas d'ordinateur et quand ils s'astiquent, c'est sur le catalogue de La Redoute 1986). Là ou il fait mouche, c'est sur son regard, son ton. Ce qui fait mouche c'est vraiment la description des pulsions et des obsessions adolescentes. Ca c'est universel. Et c'est dans son traitement qu'il est évidemment très fort. On retrouve dans le film tout ce qui fait déjà l'immense réussite de ses bandes dessinées. Soit la description des gueules cassées, les dialogues et cette façon de saisir l'humour dans les situations les plus banales.

Il a en plus fait un casting absolument parfait.

Et quand t'as en bonus Irène Jacob toujours aussi sublime, une Noémie Lvovsky en roue libre et Emmanuelle Devos avec des couettes, c'est cadeau.

lundi 8 juin 2009

Le fil

Je touche à la fin de The Wire et je me rends compte à quel point la série est précieuse.

Finalement, y'a guère que cette saison 3 trop manichéenne, trop science fiction même, qui m'avait fait sortir. Les personnages se faisaient trop visibles, l'écriture trop sensée.

En fait, je n'aurai qu'un regret : que le focus annuel que fait la série tombe sur la presse dans cette cinquième et dernière saison. Car on sent tout l'insight des mecs qui bossent là dedans, cette envie profonde de montrer la beauté de leur job. Tout comme Simon le faisait sur les premières saisons avec la police. Le show ne met d'ailleurs même pas d'article défini devant police. Comme une sorte d'idéal quasi biblique.

Petit à petit, le show dévoile les différents pans de la vie citoyenne de Baltimore. Une saison pour la police, une pour le monde du travail et les syndicats, une autre pour la politique, une pour l'éducation et enfin une sur la presse. Et petit à petit, tout qui s'imbrique. Qui vient influencer l'un puis l'autre. Les persos qui reviennent pour un petit caméo. Quel plaisir d'ainsi revoir à des moments extrêmement éparses les personnages de cette saison 2 (la meilleure pour moi), sans se soucier du feuilletonant et en laissant totale latitude au spectateur pour l'imaginer justement. Les histoires d'amour se déroulent hors champ et lorsqu'on voit McNulty se miner et tromper Beadie, on l'imagine parfaitement à la maison alors qu'on ne l'a pas vue depuis 3 ans. Et au fur et à mesure de la progression de ces imbrications, le système qui perdure dans son mal être, gangréné par la corruption.

La série n'est évidemment pas tendre avec le système américain, capable de la plus grande excellence comme de la plus grande pourriture dans ses fleurons affichés (le système démocratique, la presse). La noirceur est de plus en plus dure et à 3 épisodes de la fin, j'ai peur pour à peu près tout le monde.

C'est probablement que Simon et Burns ont réussi leur coup.

dimanche 7 juin 2009

La vie est en rose?

Merci à Laurent pour cette photo :


Federer faisant la teuf sur le Central avec le personnel technique de Roland Garros.

Le reste est visible .

Les élections ne m'inspirent rien.

jeudi 4 juin 2009

Programme court


- Réunion intéressante au SPI aujourd'hui sur la production pour les "nouveaux médias". J'ai fait part du projet que j'ai en ce moment avec Canal+ et les gens ont été quelques peu étonnés par le montant qui était à ma disposition pour le pilote. C'est en effet très peu au regard des standards classiques mais pour moi, c'est énorme.

Ensuite, on a tâché de réfléchir sur les salaires à moduler en fonction du canal de diffusion : il faudrait pouvoir payer moins cher si le programme est destiné au web et un peu plus s'il y a ensuite diffusion sur l'antenne du diffuseur (si c'est un site comme www.canalplus.fr par exemple). Y'a un problème d'entrée dans cette réflexion tant, à très court terme, les deux seront mêlés : la chaîne et son site internet.

Toutes les demandes reposent sur le modèle économique d'internet. Makingprod s'y est frotté y'a pas si longtemps et MV me disait qu'il ne croyait pas au billboard (pas assez de contacts pour les annonceurs, média pas assez puissant). Perso, je ne crois pas non plus à la facturation à la consultation. Je ne connais pas non plus les résultats des régies pubs du net. Je fais un petit test sur ce même blog d'ailleurs, pour voir ce que ça donne.

- En tout cas aujourd'hui séance de repérage dans les bureaux de C+. On est allé voir les bureaux du DG, des dirigeants de la fiction ainsi que du patron du cinéma français. Tous très chics. Celui du boss est très impressionnant.

Ca m'a permis de rencontrer le chef op du projet. Mec très cool, qui avait bossé sur "Les Miettes", le court multi primé de partout, sélectionné partout. On va tourner de nuit.

Tout le casting qu'on voulait a dit oui. Reste plus qu'à organiser tout ça en bon et du forme. C'est sur de bons rails en tout cas.

- Les autres projets avancent également très biens.

C'est super stimulant de voir ce petit monde s'agiter autour de la cause et de faire des choses tout à fait concrètes. Faut que je me trouve des bureaux maintenant.

mardi 2 juin 2009

Chiche bis


Nouvelle soirée au Chinchman et nouvelle grande réussite. Plusieurs véritables pépites. Du déchet évidemment, mais du très très bon aussi.

Et mon cher Damien était en bien meilleure forme. Il a cartonné.

Tous les lundi et mardi au café de Paris, 158 rue Oberkampf.

Le court métrage adapté de Batman dans le style de Sin City est visible .