vendredi 27 novembre 2009

Larchouma football club


- Je pense qu'il faut savoir qui est Zidane pour le football pour apprécier à sa juste valeur Zidane : un portrait du XXI° siècle. Et aimer le football. En tant qu'univers et tant que jeu. Car le film ne parle au final que de ça.

Ca me conforte dans une drôle d'idée.

- Je crois que j'ai la grippe.

lundi 23 novembre 2009

Le Premier homme


- Soirée Why not samedi soir. Croisé moult monde, moult people. HC a réussi à chécro Virginie E. qui pourrait être partante.

Pendant toute la soirée, je me demandais si on jouait au producteur dans notre petite aventure. Si c'était pas de l'esbrouffe dans le fond. Mais en organisant les projos des deux films et en apprenant une a priori bonne news du coté de Nicool, je me suis rendu compte que l'excitation était bien là. Que ce sentiment que j'avais connu sur les tournages revenait. Avec une autre flippe. Donc on joue. Et c'est tant mieux en fait.

- Les Diaboliques, de HG Clouzot

La vision de l'enfer m'a motivée à me replonger dans l'oeuvre de la Clouze que je ne connais finalement que très peu. Celui là calme d'emblée. Mise en scène brillante (le jeu sur les robes de Véra Clouzot est génial) et tension absolue dans les dernières minutes. Un modèle à montrer partout. Ou comment créer l'effroi en 15 secondes.

Cette baignoire, c'est quelque chose.

Serrault et Signoret sont absolument géniaux. Et puis l'humour qui traverse le film. Et ces cadres divins (Louis Née, Mr millimère-bord-cadre).

- Notre univers impitoyable, de Léa Fazer

J'avais commandé le DVD à 1€ sur cdiscount le soir même de la mort de Quivrin (à 22h30... il est mort vers 00h).

Le pitch est bon (une promotion est offerte aux deux membres d'un couple et le film va décrire ce qui se serait passé tantôt si la nana l'avait eue, tantôt le mec) mais pour un court métrage un peu long. Là, sur 80 minutes, ça peine franchement.

Le duo d'acteur est pas franchement incroyable, mais réellement desservi par les dialogues. Le final est d'une putain de lourdeur.

C'est un vrai film de SOFICA en fait. Ca va trainer pendant des dizaines d'années sur des bouquets de chaine secondaires.

- Projo du Portail le 8 Décembre à 11h et 18h45. Ceux qui n'ont pas reçu de mails d'invitation peuvent m'envoyer un mail pour venir.

- D'accord avec ce qui se disait sur Inter ce matin : Camus au Panthéon, c'est une bonne idée. Mais comme tout le monde déteste Sarkozy... J'ai du mal à imaginer notre cher et tendre chef en train de s'émouvoir sur les écrits de Bebert.

Si vous ne l'avez pas encore fait, lisez Le Premier homme.

Je sais qu'il y a quelques adaptations qui sont en cours en ce moment, notamment une très belle que j'ai eu la chance de lire. Et puis celle de l'ami Vincent LP qu'on attend pour l'an prochain!

"Pour la première fois, j'ai pensé à maman. Je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. J'ai senti que j'avais été heureux et que je l'étais encore. Pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de monde à l'exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine."

vendredi 20 novembre 2009

Disco Inferno


- Semaine difficile et donc pas le temps de venir écrire ici. Beaucoup de lecture.

- L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot

Le film a comme principal (et unique?) intérêt de déballer des rushs jamais utilisés d'un film jamais achevé par la Clouze (dixit Reggiani). Un film fou, d'une ambition formelle inédite, dans lequel le réalisateur va totalement se perdre. Des 18 Semaines de tournage prévues il n'en fera que 4, frappé par le départ de son acteur principal puis par un infarctus (tourné pendant une scène coquine entre ses deux comédiennes principales).

On y voit des images d'un temps révolu, ou les techos font joujou avec tout plein d'objets optiques. Ou comment Clouzot, pour pouvoir tourner un lac rouge mais en gardant les teintes de la peau de ses comédiens a eu l'idée de prendre un négatif, et donc de maquiller tout le monde en bleu et en vert. Y'a quelque chose de fascinant dans l'histoire de ces longs mois ou les mecs tâtonnent, ou Romy Schneider sert de mannequin de luxe pour les essais caméra.

Et puis le temps de quelques séquences montées, on entraperçoit également ce qu'aurait pu être le film. Quelque chose de beau.

Après, y'a Bérénice Bejo qui débarque. Pourquoi?

- J'adore ce déchainement médiatique et internet autour de l'événement de mercredi soir. Et l'innocence avec laquelle le grand public s'approprie les problématiques du football. Ca fait du bien en fait.

Et ça rend totalement pitoyables les instances dirigeantes du football français, président de fédé et sélectionneur en tête. On prône le fair play jusqu'au moment ou la patrie est en danger.

Par ailleurs ça me confirme qu'il faut que je fasse quelque chose en rapport avec le foot.

- Shoah, de Claude Lanzman

Pourquoi j'ai acheté le coffret ?

samedi 14 novembre 2009

Bebert. Si si.

- Retour au tournoi de Bercy. Ca m'a replongé dans pas mal de souvenirs puisque je me suis rendu compte que j'y avais foutu les pieds pour la première fois il y a 15 ans pour voir Agassi, Michael Stich et Rodolphe Gilbert! C'était le rendez vous de l'année pour moi et mon petit frère, l'occasion de voir les types qu'on adulait de très près. Je garde de splendides photos N&B de Malivai Washington de 1995.

Et aujourd'hui la triste impression de voir des mecs qui font simplement leur taf. Sans plus d'envie que cela. Et le public qui applaudit poliment quand y'a un point qui sort un peu de l'ordinaire.

Innocence totalement perdue à ce niveau là.

- A l'origine, de Xavier Giannoli

Projet qui aura mis du temps à se monter puisque j'avais eu le script sous les yeux y'a plus de deux ans maintenant.

En tout cas c'est vraiment très chouette. Une sorte de cinéma populaire pas con et bien fait. J'aime énormément quand le chantier devient un plateau de cinéma, avec les ballons lumineux et les boules chinoises qui sont mises en place. Et que le lieu devient une sorte de truc mystique, qu'on voit de loin...

- Concert de Vitalic au Bataclan.

Son ordi a planté au milieu de son hymne dancefloor. Ca a un peu cassé l'ambiance et il avait l'air bien dégouté. Mais c'est reparti bien fort : une seconde partie bien plus efficace et bien mieux remplie de machines de guerre à hertz bien bas.

Y ai croisé Matthieu B. de chez UGC. Il avait l'air d'avoir perdu 15 litres d'eau au premier rang.

- Toujours en stand by pour C+.

- Inscription en festivals à gogo pour le docu. C'est fou comme ça devient concret très vite et que l'adrénaline monte quand on poste les DVDs de son film.

Et c'est fou comme c'est chiant de remplir toujours le même formulaire et de graver le truc en 30 exemplaires dans la journée.

lundi 9 novembre 2009

Chaud, froid... Reset.




- Fin de saison 3 de Mad Men et le show parvient avec une efficacité toute admirable à relancer l'ensemble de la chose. Betty pourrait très bien disparaitre, tout comme les 3/4 des personnages de la série, et pourtant c'est une porte ouverte vers quelque chose de toujours aussi fort, toujours aussi cohérent.

Les deux derniers épisodes scellent le destin de Draper en prenant toujours cet aspect mémoriel américain, la perte de l'innocence, que ce soit par le rapport à la télévision (l'assassinat de Kennedy) ou au trauma de Don (la chute du père).

Tout s'est écroulé autour de lui, son système de pensée basé sur le mensonge qui se confronte enfin à la dure réalité (Kennedy), et pourtant cette envie constante d'indépendance, cet individualisme plus que forcené qui le pousse à toujours se faufiler et à y trouver une satisfaction (l'exemple de son père).

Et la mise en scène d'alterner également. Que ce soit l'avant-dernier (mis en scène par Barbet Schroeder!) et ses changements de température, mettant tantôt en avant l'immense noirceur du destin du héros, ou le dernier épisode, partant à la limite des Marx Brothers dans les dernières minutes. Une sorte de jubilation de Weiner dans le jeu avec les genres et dans l'attente de ce que sera la quatrième saison.

Pete avec un fusil !

- Repérage toute la journée et scène assez étonnante au déjeuner. Avec Patrick D. on se retrouve à déjeuner dans une pizzeria bien cheapos et des dizaines de gens débarquent en costard et robes... que des vieux. Ils sortaient d'un enterrement. Et on se retrouve donc au milieu de ces gentils Seine-et-Marnais, avec leur Calzone, parlant d'héritage, alors que nous parlions de la prod de films X en République Tchèque.

- Presque aucun souvenir du Resnais.

- Je ne sais pas pourquoi mais j'ai des tonnes de visite sur ce blog avec comme mot clé "Stéphanie Daub-Laurent". C'est une super actrice mais elle doit avoir une actu que j'ignore pour que tout le monde se déchaine ainsi.

samedi 7 novembre 2009

Extase dorée




- Découvert cette reprise par Metallica de la musique de la plus belle scène du Bon la brute et le truand. Kitsch et culte, et en plus ça donne envie de revoir (pour la... 35° fois) le film.

- Fini la saison 3 de West Wing. Sorkin est de bonne volonté et sait écrire, c'est un fait. Mais la série est un peu faux-cul.

- La projo du Portail est calée. Vous en serez beaucoup plus dans extrêmement peu de temps.

- Après quelques retouches de dernière minute, le docu est également terminé.

- Ca hoquette pas mal du coté de C+ pour le programme court. Donc en mode stand by.

- Pour info, aux apprentis producteurs, le capital minimal de 45 000 € n'est plus une obligation. Pour Mouches d'eau ça va être la porte ouverte à l'explosion du nombre de films, notamment les documentaires. Je pense que ça n'a rien à voir.

Je ne sais d'ailleurs pas à quoi c'est du. Et puis il parait que ça va changer en février.

Donc là encore stand by.

- On attend.

mercredi 4 novembre 2009

Conf call

- Marrant de se confronter à des élèves peut être amenés à faire ce que je fais en ce moment.

Ils avaient plus ou moins les mêmes questions que je pouvais avoir à l'époque :

"Comment vous gagnez votre vie?"

"Pourquoi vous faites des courts métrages si vous savez que vous allez pas gagner d'argent?"

"Ca sert à quoi de prendre autant de risque?"

Et puis les réponses venaient finalement extrêmement naturellement. Ca avait l'air de les convaincre. Preuve que je dois pas être loin en fait.

- Mouches d'eau m'a raconté la meilleure séquence de cinéma du monde. Il faut qu'il la raconte sur son blog (en changeant les noms évidemment).

- On a fini son docu, ça y est, pour de vrai, pour de bon. Il est parti juste à temps pour Clermont.

- Ihu a de splendides locaux et a été de très bon conseil. J'ai le manuel du parfait petit patron voyou désormais.

- Projo du Portail début décembre probablement. Sur les Champs Elysées. Plus de news extrêmement vite.

- Plein de choses à voir et extrêmement peu de temps. Le développement du programme court commence à prendre de l'ampleur. J'ai reçu le coup de fil le plus sexy du monde dans la journée d'hier. Et j'espère qu'elle aimera les regards que je glisserai sur elle.

On commence la recherche de décors.

- Vite, la fin de Mad Men.

dimanche 1 novembre 2009

Berlusconi, Bez et Tapie

Dédié aux bourreaux des tibias!



La semaine va être rude mais on va faire partir nos premiers DVD aux festivals. Donc tout le monde commence à croiser les doigts. On y va la fleur au fusil, en mode ric-rac (on va frôler de très près la dead line évidemment) mais avec espoir. Et puis on est du bon coté de la barrière nous a-t-on gentiment dit à une plénière Séquano-dionysienne.

- Mercredi je donne une conférence sur la prod du Portail. Devant des gentils étudiants attentifs. Ca faisait bien longtemps que je m'étais pas frotté aux bonheurs de PowerPoint. Finalement, c'est comme le vélo. Mais croisez les doigts quand même.

- Le Rubanc blanc, de Michael Haneke

Austère.