lundi 6 octobre 2008

Rideau





Ca y est, le tournage est terminé.

On en aura vraiment chié pour ce petit film institutionnel.

Mais quelle satisfaction de mater les rushs chez la boite de post-production. A priori, ça va être très beau. Ils nous ont montré leur dernier logiciel de montage qui semble-t-il est une vraie tuerie. En deux temps trois mouvement, il nous a monté une séquence avec étalonnage à la va-vite et ça rend très bien.

J'aurai appris pas mal de choses. Gérer les personnalités de chacun. C'était une petite équipe (5 personnes) et pourtant, ça a clashé. Le réal et son chef op ont fait leur starlette à plusieurs reprises. Et y'a pas grand chose à dire. On courbe le dos, on fait avec les mentalités et les ego de tout un chacun.

Et on traine les boulets comme on peu. Bref.

On va pouvoir revenir à des considérations un peu plus sérieuses.

Le scénariste qu'on avait rencontré pour un téléfilm unitaire est d'accord avec nous. Il n'aura pas résisté longtemps. On va pouvoir en tirer quelque chose de pas trop mal je pense. Par contre, il veut réaliser son film. Ca, ça risque de pas aller. On a le temps de discuter.

- C'est râpé pour Canal+. Ca fait chier. Le court métrage, c'est la déprime.

- Vue la crise financière, j'ai décidé de claquer de l'argent dans des travaux dans mon appartement. Je transforme mon studio en deux pièces, je mets une chambre dans ma cuisine, et ma cuisine dans mon placard. Le grand chambardement. La bourse perd 10% dans la journée mais on garde le cap des priorités: le petit confort égoïste.

- J'ai craqué et je vais aller voir la lecture de Balzac par Vuillermoz. Et j'ai envie de voir du Lully.

Le chef op méprisait les bourgeois et se complaisait dans son Montmartre (sic).

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