jeudi 27 août 2009

Maman les petits bateaux



- Le seul réel intérêt de The Boat that rocked c'est probablement de nous replonger dans une époque ou la musique avait de la tronche. Au niveau du scénario, Curtis (qui sait habituellement écrire des trucs plutôt tenus, "carrés" comme on dit, dans le domaine de la comédie) se laisse totalement aller. Comme au niveau de la mise en scène. Les gens font la fête, les gens s'amusent mais le spectateur se fait chier. Les enjeux, on s'en fout : on est juste là pour prendre son pied en écoutant du son.

Le rôle de la femme est dramatique. Mais y'a January Jones.

- En tout cas ça m'a donné envie de me replonger dans quelques sons d'époque. Avec Khan, on délirait sur l'achat de quelques vieux vinyles, pour retrouver le son d'avant. Je vais aller farfouiller dans les archives du old man pour dégoter les quelques perles de la réserve familiale.

Notamment ça :



Et dire que ce mec avait peur de chanter en public, qu'il effectuait certaines de ses sessions d'enregistrement dans le noir. La classe infinie.

- Vu un début de film d'horreur ricain dtv reprenant une idée que j'avais. Chiant mais pas irrémédiable.

- Vu aussi Destination Finale 4. Qui prouve que la 3D s'applique parfaitement aux films d'horreur lorsque ceux ci s'assument uniquement comme des rides. Et aussi certaines conclusions techniques évidentes: les vieux projecteurs numériques sont déjà dépassés en termes de puissance. Là, on avait l'impression de voir le film à travers des lunettes de soleil. Et puis, plus grave, cette impression de reflets extrêmement numériques la plupart du temps sur les surfaces en diagonale. Et puis dès que la (les) caméra(s) bouge(nt) un peu, ça devient n'importe quoi. L'oeil ne suit plus.

- Je hais mon comptable.

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