mercredi 10 décembre 2008

Party people




- Pineapple express

La fatigue ou que sais je. Mais totalement gavé par cette comédie qui n'en finit pas de commencer, qui ne raconte finalement rien de bien constructif (et finalement le contraire... autant l'apologie de la régression fonctionne chez Apatow lorsqu'il y a du constructif... alors du constructif un peu rétro/réac dans Knocked up, du constructif beaucoup plus sympa dans Superbad, la résolution résidant dans la maturation, dans la séparation raisonnée des deux amis) mais qui est surtout diaboliquement ennuyeuse.

Mais comme j'ai dormi bien 25 minutes... je réserve une autre vision.

Et puis Amber Heard.

- Step brothers

Même constat en pire. Will Ferrell absolument insupportable d'hystérie. Là encore, les délires de Anchorman passaient bien grâce au second degré (et aux caméos!). Les délires Ferreliens de Wedding Crashers sont également beaucoup plus digestes parce que l'ami Will est personnage secondaire. Mais là, c'est ingérable. Les personnages en deviennent antipathiques de bêtise. Mouches d'eau parle toujours d'amour de ses personnages. Là, que dalle.

- Liam ne trouve pas l'enfant qu'il souhaite pour le film. On cherche.

- Lu plein de choses intéressantes.

Expiation, de Ian McEwan. Splendide roman à bien des égards. Une écriture toute déliée, toute en rythme. Très agréable à lire et très facile finalement, alors que le roman est très fourni lorsqu'il s'agit de décrire des décors ou des sentiments très précis. Et puis surtout dans le fond, puisque le roman ne parle que d'écriture et de la position du romancier. C'est probablement pour cela qu'il a plus de force que le film, certes très fidèle, mais qui patit de cet aspect là. Il aurait fallu faire de Briony une cinéaste. Du reste, les instants Rashomon sont magiques.

Et puis ça :

Low Moon, de Jason.

Des petites histoires, toujours dans un léger décalage, parfois vers le burlesque, parfois vers le dramatique, voire même le fantastique. Il y a une efficacité toute Hemingwayenne là dedans, avec ses personnages mélancoliques qui traversent la vie tant bien que mal. Se prenant souvent des claques. Le dessin et l'imagerie, très basiques, servent cette efficacité. Un grand sens du rythme.

J'ai tué Adolf Hitler, du même bonhomme.

Pareil, mais en moins bien. Un peu frustré d'avoir lu ça dans ma bagnole en attendant des potes pour aller voir Bordeaux-Roma mais c'est ainsi.

- Demain, départ pour les Ardennes. C'est diablement loin et j'ai peur du froid. Mais c'est pour la bonne cause évidemment.

- Merci à Jenkoe pour ses suggestions. Et pour 24h party people que je n'avais jamais vu.

1 commentaire:

Arnotte a dit…

Tout d'accord avec toi pour Expiation.
Quant au film, ton idée de Briony cinéaste aurait effectivement été plus fidèle dans la démarche artistique, mais hautement plus casse-gueule. "On ne le saura jamais", comme dirait l'autre.