vendredi 20 novembre 2009

Disco Inferno


- Semaine difficile et donc pas le temps de venir écrire ici. Beaucoup de lecture.

- L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot

Le film a comme principal (et unique?) intérêt de déballer des rushs jamais utilisés d'un film jamais achevé par la Clouze (dixit Reggiani). Un film fou, d'une ambition formelle inédite, dans lequel le réalisateur va totalement se perdre. Des 18 Semaines de tournage prévues il n'en fera que 4, frappé par le départ de son acteur principal puis par un infarctus (tourné pendant une scène coquine entre ses deux comédiennes principales).

On y voit des images d'un temps révolu, ou les techos font joujou avec tout plein d'objets optiques. Ou comment Clouzot, pour pouvoir tourner un lac rouge mais en gardant les teintes de la peau de ses comédiens a eu l'idée de prendre un négatif, et donc de maquiller tout le monde en bleu et en vert. Y'a quelque chose de fascinant dans l'histoire de ces longs mois ou les mecs tâtonnent, ou Romy Schneider sert de mannequin de luxe pour les essais caméra.

Et puis le temps de quelques séquences montées, on entraperçoit également ce qu'aurait pu être le film. Quelque chose de beau.

Après, y'a Bérénice Bejo qui débarque. Pourquoi?

- J'adore ce déchainement médiatique et internet autour de l'événement de mercredi soir. Et l'innocence avec laquelle le grand public s'approprie les problématiques du football. Ca fait du bien en fait.

Et ça rend totalement pitoyables les instances dirigeantes du football français, président de fédé et sélectionneur en tête. On prône le fair play jusqu'au moment ou la patrie est en danger.

Par ailleurs ça me confirme qu'il faut que je fasse quelque chose en rapport avec le foot.

- Shoah, de Claude Lanzman

Pourquoi j'ai acheté le coffret ?

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