dimanche 25 octobre 2009

Bouclage

- Depuis maintenant quasiment un an jour pour jour on était sur ce projet. Là, il est terminé. C'est assez émouvant de repenser au chemin parcouru, à ce coup de fil que ce cher réalisateur m'avait passé en me disant qu'il fallait y aller assez vite, qu'il avait besoin d'un petit peu de moyens. Et puis ce tournage un peu comme à la maison, accueillis que nous avons étés avec une telle gentillesse partout ou nous sommes allés. Et enfin cette postprod qui fut longue mais qui valait la peine. L'autre zigoto en parlera mieux que moi, de la réécriture au montage notamment. Je suis très fier du résultat, qui a été fait avec les moyens du bord mais qui n'a certainement pas à rougir.

Y'aura peut être une bonne nouvelle en fin de semaine prochaine pour le projet.

De toute façon on le montre bientôt.

Et c'est mon premier film.

- En théorie, j'aurai mon second en fin de semaine prochaine. Ca fait plaisir.

- Lucky Luke, de James Huth

L'impression de plus en plus tenace que Huth n'en a rien à secouer de Luke à la base. Qu'ils ont fait ce projet avec Dujardin pour pouvoir se taper de bonnes barres. Alors ils ont probablement réussi, puisqu'ils sont partis X semaines en Argentine, avec de gros décors, avec Alexandra Lamy dans les bagages pour jouer. Mais au final, le film fait pitié. Sans gags, mal joué et techniquement bizarrement assez faible pour un scénario qui dépasse les 20 millions d'euros. Les postsynchros de Lamy sur ses chansons (insupportable BO), le truquage de Jolly Jumper (faut être clair, c'est du niveau de Patrick Bouchitey avec ses animaux qui parlent) etc.

On sent que Huth veut aller taper dans l'imagerie du western mais quand on voit la différence entre ce qu'il fait et ce qu'arrive à faire Tarantino en une séquence dans son dernier film, on voit la différence de talent derrière la caméra. C'est bizarre car "j'aime bien" Brice de Nice ou même Hellphone.

Et quant aux références. On parle avec les autres zigotos de références digérées dans les films geeks, là c'est juste de l'étalage. Oui James a lu tous les Lucky Luke, non il n'insère pas les références pour les adeptes de façon judicieuse. Le Docteur Doxey qui est là mais qui sert à rien, Jesse James qui déclame du Shakespeare (alors que c'est son frère et que ça ridiculise totalement l'ambition de Goscinny à l'époque de faire des personnages qui n'étaient pas totalement des bouffons mais qui partaient d'une vraie imagerie de l'ouest, qui étaient ancrés dans une certaine réalité), le personnage de Phil Defer qui a un torse en plastique... Et puis ce dessin du premier Lucky Luke, affiché au mur, et qui aurait été dessiné par un bébé!

Difficile mois pour Goscinny.

- Mademoiselle Chambon, de Stéphane Brizé

C'est "doux", c'est "délicat", c'est "fin" et ça donne parfois de belles choses. Car les acteurs sont bons et que dans ces plans séquences, il y a parfois une alchimie entre les deux qui se retrouve. Mais au final, c'est incroyablement "français" dans tout ce que ça a de plus caricatural.

- Vu les trois premiers épisodes des Invincibles, produit par mes nouveaux hôtes. Et bah c'est vraiment chouette. J'en reparlerai le moment venu, au moment de la diffusion sur Arte, pour le mois de Mars 2010.

1 commentaire:

GM a dit…

yeah yeah yeah.
Il faut je me remette un peu au blog :)