mercredi 14 octobre 2009

Roma, 8 1/2




- Drole de pente prise par Mad Men sur ces épisodes 8 et 9. Une sorte de bulle qui explose totalement. La forteresse Draper qui s'écorche de plus en plus. Et définitivement, les parenthèses hors NY inspirent les auteurs et les metteurs en scène. Les séquences romaines sont assez divines.

Le magnétisme de ce casting est extrêmement bluffant. Que ce soit Hamm quand il attrape la professeur (son soupir est extra!) ou Jones quand elle rembarre l'autre zigoto, ou encore Hendricks dans le magasin, y'a quand même une belle réussite à la base.

- Splendide saison 2 de The Office UK. Et comme le disait l'ami Mouches d'eau, si la saison 1 est celle de la méchanceté et de la noirceur, la saison 2 offre une bouffée d'air assez salutaire. Le système de David est remis en cause par l'arrivée en masse des gens "normaux". Sa médiocrité lui explose à la figure de plus en plus. Et c'est déguisé en canard, dans son humiliation la plus suprême, qu'il se rend compte de sa supercherie. De sa lose. C'est bourré de séquences absolument dantesques, au niveau de l'humour évidemment, mais aussi au niveau de l'émotion. La construction de la relation entre Tim et Dawn n'est peut être pas des plus finaudes, mais cette séquence muette, avec micro éteint, est une pure merveille. Le procédé de mise en scène est transcendé en quelques secondes, nous prenant de suite à revers et créant une espèce d'exaltation qu'on a devant la caméra, mais aussi derrière, en poursuivant avec le cadreur ce pauvre Tim dans les couloirs.

Une brillante réussite que je découvre trop tard.



- Revision du Mystère de la chambre jaune. Bien.

- On voit le bout de nos deux projets. Le documentaire de Mouches d'eau sera terminé la semaine prochaine. Le court métrage de Liam devrait être étalonné à temps pour pouvoir postuler à un gros festival de court métrage auvergnat. La fin du mois donc. Tout le monde croise les doigts évidemment pour tout cela.

- Note pour plus tard (a respecter cette fois): ne pas tourner avec des enfants. Ca complique absolument tout.

- Ce qui me fait dire à quel point le tournage d'un film comme Le Petit Nicolas doit être pénible. Les mioches qui n'ont pas le droit de bosser plus de 5 heures par jour. Le film n'a d'intérêt que de mettre en image l'univers de l'oeuvre originale. C'est bien maigre. Tout ce qui attrait à l'univers de Goscinny est évidemment réussi (sauf évidemment le passage Astérix, véritable placement produit de la fille du génie susnommé, créditée au scénario avec le nom de sa boite... Cette fille est en train de dilapider l'héritage de son père. L'ami Balduino me disait aujourd'hui que ce genre de patrimoine se gérait comme un fonds d'investissement : elle est en train de tout brader la coquine) soit donc l'ensemble des personnages, leur dynamique, leur parler. tout ce qui attrait au film (ou presque) est infiniment plus faible. Les enjeux, la mise en image... Tout est d'une platitude assez crasse. Y'a quelques sursauts qui fonctionnent bien et qui sont probablement dus à Chabat. Mais sinon, c'est vraiment tristoune comme adaptation. Vraiment la machine à fric, résultat d'une pure stratégie de marketing.

Pas glorieux.

- Reçu mon t-shirt Shining. J'en suis très fier.

2 commentaires:

GM a dit…

Il faut que tu voies les deux épisodes de conclusion, "special noel", qui sont sortis bien plus tard et qui sont absolument bouleversants.

Khan a dit…

Et après tu mates Extras.