lundi 21 avril 2008

Smoke

- Vision de "The Illusionist" hier soir. Du bien nommé Neil Burger. Le film est d'un creux assez extraordinaire tant il ne raconte rien. Il est bien question d'une histoire d'amour mais elle ne montre rien (le personnage féminin disparaissant très rapidement) et les personnages n'apparaissent même pas amoureux. C'est ennuyeux. Et donc on a une succession de tours de magies, tous plus extraordinaires les uns que les autres, mais totalement ancrés dans le fantastique, sans que rien ne nous soit jamais expliqué. C'est d'une part frustrant, c'est d'autre part une arnaque puisqu'on vient nous expliquer à la fin qu'en fait c'est bien réel (comme le personnage d'Ed Norton est gentil et très très fort, il révèle à Paul Giamatti son tour de l'oranger).

- Reste un emballage de belle qualité avec un positionnement esthétique proche du "Esther Kahn" de Desplechin et une musique qui reste un petit peu dans la tête.

- La lecture intensive de scénarios commence à clairement modifier mon oeil de spectateur. Les bouses que je lis me rendent de plus en plus exigent en terme de construction et de structure. Je n'aime quasiment plus rien, ni à la vision, ni à la lecture. C'est inquiétant.

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