mardi 19 août 2008

Banjo ou guitare ?

- Je pense qu'une pause sur The Wire s'impose parce que sinon je vais dire des bêtises et froisser des gens. Guillaume M., MC Zad, relevait avec sa malice habituelle, certains tics d'écriture dans le début de la saison 1. Avec ma mauvaise foi légendaire, je les avais passé sous silence, et ils avaient fort heureusement disparu par la suite et tout au long de l'admirable saison 2. Mais là, saison 3, ça ressurgit violent. Toute cette intrigue de Cutty, là encore entièrement détachée de l'ensemble. L'intrigue politique, idem.

Et dans le visuel, dans le style, quelle lourdeur à certains moments. Amsterdam, c'est l'enfer : donc c'est tout noir. Et y'a des putes. Et y'a des morts. Et c'est éclairés ras du sol, comme ça, on voit pas les visages.

Donc stop pour l'instant.

Et ça fait d'ailleurs du bien d'enchaîner avec la saison 2 d'Engrenages, espèce de fils bâtard français de la série sus nommée, qui met une vraie fraicheur dans le même style, en n'ayant pas peur du bouclé de temps en temps, et, ô miracle, mieux jouée.

- Des bonnes nouvelles du côté de la télévision après les bonnes nouvelles de la fiction. On a reçu l'accord d'une nana bien connue pour notre projet de série de docus sur le développement durable. Problème : elle a un contrat d'exclu au niveau de l'image avec une grande marque de cosmétique. n°1 mondial. Français. Qui le vaut bien. Fuck. A voir.

Et puis l'accord d'un ancien animateur radio, qui était sur Fun à partir de 22h à la grande époque, qui accueillait feu Gérard de Suresnes. Pour une émission de divertissement. C'est pas la folie furieuse au niveau glamour et standing, mais comme il dit "Faut bien manger." J'y souscris.

- Qu'il a été difficile de quitter ma Provence. Le soleil, les lectures, les baignades, la glande devant les JO, et surtout le silence. Incroyable silence comparé à Paris : l'écart, c'est un demi tour de mollette sur mon iPod pour bien entendre la musique de John Denver. Et ça fait des bonnes nuits.

Quitter les petits plateaux, les petits villages accrochés et les vignes qui dégringolent vers la Cèze. Passer Bagnols sur Cèze et rejoindre Avignon, c'est le point de non retour. La boule dans le ventre qui te dit "demain, tu bosses."

A chaque fois que je prends cette route, triste, je me fais la remarque : Heureux romains de s'être installés ici.

On est mieux là bas.

Vive le banjo, à mort la guitare.


2 commentaires:

Khan a dit…

Yeah Gérard!

Olivier Sarrazin a dit…

Ah mais non tu ne froisses personne, tant que tu vu (et apprécié) cette incroyable 2ème saison ça me va!
Je t'accorde qu'avec la 3 c'est déjà un poil plus classique (ce qui ne sera pas le cas de la 4 en revanche ;-) ).