vendredi 10 octobre 2008

Artiste plasticienne




- Projection du film de Mouches d'eau hier soir.

On s'était retrouvé avec quelques visages connus et beaucoup d'autres inconnus pour voir le montage final de deux étudiants de la promo de l'Université Paris I - Panthéon - La Sorbonne - Master scénario, cinéma création (en oublie je?)

D'abord le cadre : on est dans le quartier encore un peu pouilleux de Louis Blanc/Stalingrad. L'influence des mk2 ne s'est pas encore étendu de ce coté là de la ville. Donc c'est encore un peu craspec. On doit aller chez "une artiste plasticienne".

Soit.

On franchit le portail de l'immeuble : on se retrouve dans une petite cour avec une verrière au dessus de la tête. Des arbres, des plantes grimpantes. Le tout entouré de petits immeubles charmants et d'appartements largement ouverts à la lumière. L'impression d'être dans un endroit préservé. Un truc comme il en existe encore très peu.

La dernière fois que j'avais eu cette impression, c'était devant les immeubles avec vue sur le Parc Monceau. Ca devait valoir une bouchée de pain il y a 20 ans. Aujourd'hui, c'est fini.

Donc dans une salle de projection tout ce qu'il y a de plus classe et de plus perso, on regarde les films.

D'abord, un espèce de documentaire nombriliste sur l'artiste plasticienne et sa prétendue inspiration qu'elle puise dans Paris.

Le film ébauche un certain nombre de pistes qu'il n'explore jamais vraiment (les confrontations réalité/fiction, passé/présent, ville/nature). Et il est franchement moche. Guillaume me dit qu'il a été tourné en HD avec un kit mini 35. Sincèrement, je n'ose y croire. Ou alors le chef op' doit repenser son métier. Ou alors les conditions de projection... non.

A la fin du film, tout le monde faisait des courbettes "C'est magnifique... La voix off merveilleuse... Superbe boulot..." Comme quoi.

Puis le film de Guillaume. Pour la première fois montré à des gens "non impliqués", le premier vrai public. Dans sa première partie, le film marche à fond. Le recul de la voix off et l'apport de Michael Lonsdale font mouche. Puis, dans sa partie plus théorique, moins évidente, ça fonctionnait moins bien. J'avais vu le film 3/4 fois donc je regardais le public : un mec qui s'est barré avant la fin est revenu voir Guigui pour lui dire qu'il était fan du film.

Faux cul, c'est une vocation.

Je salue encore une fois ma prestation d'acteur. Mémorable.

- Je suis dans les cartons pour déménager mon appart'. Pour deux mois, je retourne dans le cocon familial. Show time.

4 commentaires:

GM a dit…

Après prise de renseignements auprès de T., c'était bien une HD (une Z-1 plus précisément) mais sans kit.

Ca reste un travail de porcelet.

GM a dit…

Oui, oui, t'en oublies : Master Professionnel 2 Scénario, Réalisation, Production : CinéCréation.

(y'en a un peu plus jvous le laisse?)

Joachim a dit…

C'est toujours drôle de lire le compte-rendu d'un évènement auquel on a assisté.
Si je voulais pinailler, je dirais qu'au contraire, c'est plutôt la première partie de Passemerveille qui est plus théorique, en ce sens qu'elle met en place son dispositif. Ensuite, le film s'autorise plus d'écarts, de digressions. Le sens est peut-être moins évident, mais ça donne aussi une certaine impression de liberté, une nouvelle respiration au film.

GM a dit…

scoop (d'après Kaherk) : en fait le mec de la plasticienne c'est un des responsables du bullet time de matrix.

d'où ce pognon et cette baraque.