mercredi 4 juin 2008

Se justifier.

- Ce soir, ça devrait ressembler à ça.



Autant dire que ça devrait être bon.

- Hier soir, revision de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) et c'est étonnant de voir comment le dernier Desplechin ressemble énormément à celui ci (alors que dans mon souvenir immédiat, c'était plus Esther Kahn qui ressortait). C'est lettré, c'est vif mais c'est surtout très drôle. On retrouve les mêmes problématiques "cachées": l'inimitié entre Amalric (incarnation probable de Desplechin) et sa mère, problème enfoui (et qui restera invisible dans le film) avec un proche (énorme Vuillermoz en 3 scènes)... Et puis tous ces petits motifs: le goût pour le jogging, les plans sur des vieilles villes de province, filmées comme si c'était New York (Roubaix dans Un conte de Noël, Gand ici). Et puis toujours ce goût pour les transitions improbables, les fondus impossibles, les cuts... Je ne comprends pas tout la dernière partie avec les règles d'Esther mais le reste, c'est brillant. Amalric est le meilleur acteur du moment. Jeanne Balibar est parfaite en tarée. Et superbe.

Le montage et la mise en scène sont intimidants de force et de précision. Ca enterre littéralement le reste de la production française (sauf Audiard probablement).

Et en effet, je pense qu'il serait brillant en série TV le Nono.

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