dimanche 14 septembre 2008

Le monde sombra dans le néant




- Pas très content de mon week end.

Absolument aucune motivation pour lire quoi que ce soit ce week end. Et c'est dommage parce qu'il y avait des choses à faire. Avoir claqué 20€ pour le dernier Régis Jauffret m'irrite beaucoup. Je me suis donc rabattu sur le prochain Jane Campion. Simili biopic sur Keats.

Dubitatif, je suis. Mais je ne connaissais pas l'oeuvre du bonhomme. Et dans le texte, bah c'est très joli.

Et puis une merde française. Mais une vraie. Une ou le scénariste n'a pas peur. Et le producteur encore moins. C'est rassurant d'une certaine façon.

- Pas très performant non plus pour l'enterrement de vie de garçon de MW. On était complètement rétamés à 18h. Je pense qu'on a éclusé environ 150 shots de vodkaramel. Des bières. Du rhum. C'était triste à voir. Tout ça s'est fini avant 1h du matin. Reste qu'on a bien rigolé. J'ai voulu me battre avec un mec rue Saint Denis qui nous demandait de faire moins de bruit. Je ne voulais pas. Mais il était tonique. Et plutot costaud. J'ai pas prolongé l'expérience.

- Encore moins performant pendant un rencard vendredi soir. L'arrivée du pape à Paris est un signe de Dieu : je vais me faire moine. Les choses seront réglées une fois pour toutes. Plus de problème de boulot, plus d'interrogations quant à l'avenir. Et puis beaucoup de temps pour bouquiner, réfléchir... au calme.

- Et puis ce soir, au Parc des Princes. Mon acolyte avait 1h15 de retard, performance d'autant plus impressionnante qu'il habitait à 10 minutes à pieds. Les spectateurs me fascinent toujours. Y'a tous les blaireaux d'Ile de France qui se réunissent tous les 15 jours dans ce temple de la bêtise (racisme, violence anti arbitre et anti adversaire, manque total de sportivité) mais y'a une énergie rare dans ce public, indéfectible, malgré les perfs dramatiques du club lors des deux dernières saisons. Une vibration qui traverse les travées du stade à chaque chant, chaque intonation. Et ce steward à coté de qui j'étais assis, véritable garde chiourme, habitué aux dérapages de ses ouailles, et posant un regard plein de compassion et de sympathie pour ces jeunes gens. Il regardait les gens ouvrir leurs fumigènes avec tristesse, mais en surveillant les tribunes, il fredonnait tous les chants de supporters.

Victoire 1/0 sur Nantes.

3 commentaires:

Khan a dit…

Très bonne fin d'article.

Nicolas Plaire a dit…

Aaaah Keats... J'adore...

Yep et bonne fin d'article...

Benj a dit…

Très bons articles, point. Sans mentir, Mr l'oiseau, que vous êtes joli, que vous me semblez beau.