Documentaire pas très folichon sur Mike Tyson, signé James Toback. Quelques éclairs extraordinaires lorsque la caméra se pose et détaille le nez cabossé, l'oeil gonflé du boxeur qui a écumé les rings. Les images de ces matchs des années 80 sont saisissantes de violence. Tyson est hyper touchant lorsqu'il évoque son vieil entraineur (qu'Eastwood ne renierait pas). Je regrette de pas l'avoir vu en présence de l'animal.
Cet après midi, on va tout tenter pour voir le film de l'ami Woody. Ca va être compliqué vu le monde qui mendie déja devant le palais. C'est fascinant ce ballet de pingouins, d'ultra privilégiés cannois, de vieilles mamies avec leurs chiens, qui se rabaissent au niveau des clodos du métro pour voir des films. Tout à l'heure, une nana a sorti une enveloppe remplie d'invitations: une nuée de gens se sont jetés sur elle. Ca me rappelle les colos, quand les monos sortaient les berlingots de leur sac après une longue marche et qu'on se jetait tous sur eux. Non, là, c'était pour voir le film d'un réalisateur brésilien dont ils n'avaient probablement jamais entendu parler.
"J'ai trouvé le Desplechin trop long" est la phrase du moment qui me donne envie d'égorger les gens.
Captain N. a réussi à chopper une invitation pour Indiana Jones IV en projo officielle. Bravo Nico.
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