Troisième et avant dernière journée pour moi dans cette belle ville de Cannes. Le soleil est revenu et c'est agréable.
Hier soir, c'était soirée foot. Soirée exceptionnelle. 43 buts en 90 minutes, ça fait plaisir pour un multiplex.
Liam et Bob sont arrivés pour voir Indiana Jones IV. Bien leur en a pris, ils ont réussi à chopper des invitations plutôt rapidement (grâce à des pancartes plus qu'improbables: Bob était affublé d'un splendide panneau "Will fuck for Indy"... les photos dès que je rentre à Paris). Au final, ils ont bien aimé le film. J'ai vu d'autres geeks ravis sortir de la salle. Le reste, c'était un peu la soupe à la grimace. Moi je n'ai pas pu le voir.
Ma journée a été plutôt cinéphile avec la vision de Gomorra, film italien sur la mafia napolitaine. Le scénario est intéressant et parvient à balayer un certain nombre de problématiques (le récit mêle beaucoup d'histoires très différentes) mais il n'attache jamais. La faute à des histoires non reliées entre elles. RAS sinon.
Ensuite, j'ai rattrapé le nouveau film de Jia Zhang Ke, 24 city. Je n'en savais rien en entrant dans la salle et j'aimais pas trop Still Life. Et dès le deuxième plan du film, j'ai pris très cher. Documentaire plutôt chiant mais utilisant somptueusement la caméra HD. JZK esthétise à mort et ça fonctionne pas mal: le film est très graphique, très "peinture". Je ne sais pas trop ce que ça fout en compétition. Ca l'aurait fait en "Un certain regard". A noter la plus belle gamelle du festival: un type voulant partir discretement au milieu du film se prend les pieds dans la première marche et mettra une dizaine de mètres pour tenter de se rattraper et finir par se crouter juste devant moi. Un "MEeeeeeeeerde" en plein plan de film contemplatif chinois, ça fait toujours son effet.
Et puis j'ai fini ma journée avec le nouveau Kyoshi Kurosawa. Un peu dormi mais finalement bien entrainé par cette histoire de famille qui vole en éclat. J'imagine que les thématiques sociales et politiques doivent être particulièrement touchantes pour les japonais (on y parle de chomage, de guerre, d'autorité...) mais ça me passe un peu au dessus tout ça. En plus, je trouve le film atrocement éclairé. Reste une belle interprétation du personnage principal masculin. Et une scène finale avec la Bergamasque de Debussy (que les lecteurs de ce blog connaissent maintenant!) qui marche parfaitement bien.
Pléthore de mendiants toute la journée, pour aller voir aussi bien le dernier Spielberg qu'un obscur film philippin en compétition. Les mamies étaient en folie.
Demain, ça va être Dardenne day et puis le départ. Je regarde American Pie 2 en ce moment même. C'est quand même mieux les Cannoiseries.
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