samedi 24 mai 2008

Don't throw in the towel...

- Incroyable. Encore un abruti qui ne savait pas si on tirait la porte d'entrée ou si on la poussait. Comme c'était l'un de ces boulets qui remplissent les boites aux lettres de pubs, j'ai pu lui jeter mon regard de gros vénère bien lâche.

- Sinon Indy. La soirée avait pourtant bien commencé. Dîner chez Chartier avec la bonne compagnie qu'il fallait. Des profiteroles au chocolat. Et un début de film mené tambour battant. La scène dans le diner, bien fifties, bien marrante. L'une des meilleures de la saga je trouve (même les marmottes sont bien passées que diable!).

Et puis arrive cette intrigue d'aventure qui hocquette à mort, pas fluide et relancée par un personnage qui ne rime pas à grand chose. Ca ressemble en fait beaucoup au Temple maudit mais avec beaucoup moins de fun... C'est peut être la mort de l'âme d'enfant qui sommeille en moi. Mes parents m'ont dit qu'ils n'iraient pas le voir, qu'ils avaient passé l'âge. A qui s'adresse Indiana Jones?

Les relations entre les personnages sont d'une faiblesse rare. Pas d'évolution, pas de discussion choc et prenante comme on pouvait en avoir dans les 3 premiers (la scène du bar avec Marion dans le 1, l'engueulade entre les deux chambres dans le 2, toutes les scènes avec Connery dans le 3) même si Shia LaBeouf est vraiment bien. Karen Allen a pris un très méchant coup de vieux. Autant chez Ford, ça passe encore vraiment très bien, autant chez elle, ça fait mal. La ménopause ma compagne d'un soir m'a chuchoté. Y'a des traitements pour ça Karen!

Et puis il y a ce trip ET. Il ne me dérange pas outre mesure, c'est même une évolution logique chez les personnage je pense. Mais là, il y a une frontalité qui sort tout droit d'un épisode d'X Files ou du clip de Babylon Zoo. Frontalité qui semble t il a du mal à passer chez les fans (ceux qui étaient dans ma salle en tout cas: mecs qui chantaient au début du générique, qui sortaient en jetant de rage leur seau de pop corn!).

Reste que le film confirme qu'il n'y a rien de plus beau qu'une explosion atomique. Kubrick l'avait bien compris.

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