Retour à Paris d'une rare violence. Faire le trajet en lisant Tandis que j'agonise (Faulkner qui enterre Bret Easton Ellis d'ailleurs: le destin veut que je lise ces deux romans au dispositif absolument identique mais d'une telle puissance chez papy William que Bret est renvoyé à ses chères études) et en écoutant du Floyd en regardant la pluie et les petits villages de l'arrière pays provençal, c'est la déprime assurée.
Ici, il fait froid, il fait moche, le cinéma va être de nouveau payant pour voir des films pas bons.
Parcequ'en 3 jours, je n'aurai finalement vu que des bons films. Le dernier en date, Involontaire, représentant suédois de Un Certain regard (sélection d'un certain standing cette année). Comédie au dispositif technique et scénaristique verrouillés (des cadres fixes, avec de longs plan-séquences et 4 histoires qui avancent chacune de leur coté) mais écrite exactement comme il faut avec un vrai sens du timing comique. Je retiendrai longtemps ce plan séquence avec 4 garçons se courrant après dans les champs et voulant s'entre-sucer. Toute l'équipe du film était présente: ça fait plaisir de voir autant d'enthousiasme. Des chefs décos aux cadreurs, des producteurs aux petites actrices toutes mignonettes, ils étaient tous présents et ravis. C'est un premier film et je pense qu'il devrait faire parler un peu de lui.
Les premiers echos que j'ai de Two Lovers de James Gray sont dithyrambique. Enorme coup de coeur pour tout le petit monde que j'aurai cotoyé pendant 3 jours sur la côte. Dommage que j'ai raté ça.
Cannes c'est quand même très bien.
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