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Sur le forum FDC, des gens s'interrogent sur ce que deviennent les profils des gens morts sur les sites communautaires. Cette interrogation tombe justement le jour ou je suis tombé sur le myspace d'un ami qui avait eu la mauvaise idée de se supprimer l'année dernière, à cette même époque de l'année. Ca remue pas mal de voir que sa dernière connexion date du matin du dernier jour de sa vie et que son état est "ne se sent pas trop bien." Il voulait faire du cinéma mais n'aura jamais eu le temps d'en faire.
J'ai repensé à La Double vie de Véronique l'autre jour et au moment clé ou Véronique sent le vide au moment ou son double polonais meurt. Le sol qui se dérobe sous ses pieds. L'impression qu'il n'y a plus rien. Ce moment, je l'ai vécu. En sortant du pas très bon film qu'était De l'ombre à la lumière. Sur le parvis de la grande bibliothèque, je me suis retrouvé avec une impression incroyable de solitude et d'anecdotique. Le vide. Etrange. Jamais revécu ça depuis. Tâchons d'éviter.
Vu pour la première fois Sur mes lèvres hier soir. Très beau scénario qui parvient, comme d'habitude chez Jacques A., à créer des personnages et des relations entre eux absolument extraordinaires. De belles choses au niveau de la mise en scène en plus. Dommage que ce type soit si rare derrière la caméra. Il brillerait de façon incroyable dans le polar je pense. Histoire d'enterrer pour de bon Olivier M. qui nous les brise. Que ce soit ça, Un héros... ou De battre... à chaque fois c'est quand même ultra solide de partout : interprétation, scénario, mise en scène. C'est rare en France une telle constance.
A la fin du film, je me connecte à internet et découvre la victoire de l'espagnol à Wimbledon. Les choses changent. Je peux le sentir dans l'eau.
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