lundi 14 juillet 2008

Lumière d'août


Découvrez Muddy Waters!


- Lu Croisette de Sfar. Ses impressions sur le Festival de Cannes 2007, immergé dans le monde du cinéma. Il avoue bien volontiers dans son ouvrage que c'est parce qu'il veut faire du cinéma qu'il a accepté l'invitation de Jacob. Grâce à cette position d'intrus et de futur "membre de la profession", il y a une belle dualité qui traverse toute la bande dessinée. D'abord une réaction de rejet devant tout le ramdam cannois, les "professionnels de la profession", et l'absence totale d'amour générale pour l'art. Un rejet des fêtes, des mondanités et des personnages étranges qui peuplent le festival. Les passages obligés, les courbettes, l'espère de hiérarchie de toute la mascarade. Il veut même partir.

Et puis petit à petit des rencontres se mettent en place et il parle enfin de film, de cinéma. Les leçons de cinéma de Shore, Scorsese, ses dîners avec Pascale F., Marilyne C... Après cela, il n'a qu'une envie, c'est faire ses films. Car il en fait 2 le coquin. D'ailleurs, il n'arrête pas de parler du film sur Gainsbourg à travers différentes évocations. Il y a même un dessin de préparation si on cherche bien (PS: Après lecture de la toute fin du livre, il y en a plein d'autres en fait!). Et l'ami Léo verra que le compagnon de Serge n'est en rien une araignée. Mais bien Gainsbarre.

Tout cela donne bien envie de retourner sur la Croisette. Et le livre retranscrit bien ce qu'est Cannes pour quelqu'un, comme moi, qui a la même position (en toute humilité évidemment) : quelque chose d'incroyablement stimulant. Tout ce monde est présent pour voir et pour pouvoir monter de belles histoires et les montrer aux gens. Et on ne veut faire qu'une chose: la même chose.

A un moment du livre, il liste ses cinéastes préférés. Et en la lisant, je me suis rendu compte que j'en étais quasiment incapable. J'ai des trous béants catastrophiques dans ma connaissance du cinéma. Et quand j'y réfléchis, je ne sors que des banalités.

- Olivier S. m'a convaincu de continuer The Wire. Il a bien fait, j'ai regardé les deux suivants, il y a quelque chose qui se met en place. Une scène hallucinante de reconstitution, totalement muette (si ce n'est pour les "fuck") et qui dure 5 bonnes minutes.

- On arrive dans les Pyrénées avec le Tour de France. Je ne peux m'empêcher de revoir mes journées estivales devant la télévision pour suivre les exploits d'Ullrich en 97. La montée d'Andorre Arcalis, c'était quelque chose.

Le Tourmalet, ça sonne vraiment bien comme nom de col, surtout vu la difficulté de la chose. Comme une montagne infranchissable. Un truc digne du Seigneur des Anneaux. On met un article défini devant, comme pour "La Moria". La personnalisation de la bête le rend légendaire d'emblée. En 1910, ça devait être dur.

Aujourd'hui, on monte à Hautacam.

Ca promet.

3 commentaires:

GM a dit…

La vérité tu m'as déçu batman.

ou plus clairement.

Noony a dit…

La vie n'est faite que de ça.

Olivier Sarrazin a dit…

La scène des "Fuck"!
C'est un classique... Toute l'alchimie Bunk/McNulty en même pas 5 minutes tragi-comiques.

"Good police!"