mardi 15 juillet 2008

Technologic



Découvrez The Shadows!



J'ai vécu une expérience extraordinaire aujourd'hui : j'étais coincé dans les bouchons, sur le périphérique et j'étais branché sur Nostalgie. J'entends le début d'une chanson et je me demande quel en est le titre. Je regarde mon autoradio: c'était noté dessus, ainsi que le nom de l'artiste.

Nostalgie, ils ont beau s'adresser aux vieux, ils sont à la pointe.

Guillaume M., je vois ce que tu veux dire sur les scènes clés de The Wire que tu décris dans ton article. Je comprends la position et moi aussi je ressens l'écriture. Mais j'ai vraiment l'impression de voir la série prendre vie et forme. La mise en scène qui se faisait fonctionnelle prend de l'épaisseur et propose de plus en plus de choses au fur et à mesure que la série avance. Voir la fin de l'épisode 5, qui multiplie les points de vue et les ellipses, illustrant parfaitement une séance de tabassage/meurtre/torture en ne faisant qu'aligner des chiffres.

C'est assez étonnant d'ailleurs de voir une série US ne pas privilégier la facilité du cliffhanger et de l'efficacité narrative à tout va pour se consacrer à une écriture de l'arc principal sur la longueur. Tout se déroule sur un rythme pépère. Je trouve pas ça fascinant attention. Pour l'instant, je suis pas conquis outre mesure. Mais il y a quelque chose. Et je fais confiance au gens qui m'ont conseillés la suite (Antoine R. mais surtout Olivier S., qui va me vendre son scooter).

- Voir de un manque de respect pour Hughes dans Sex Academy, c'est avoir des lunettes beaucoup trop épaisses. Au contraire. Les comédies récentes sont raillées et parodiées tandis que le film pioche chez Hughes ses personnages, sa structure... et même une scène entière.

- Des idées d'écriture ça et là. Faut voir.

5 commentaires:

GM a dit…

Écoute TBA nous a montré tout le début, ça s'est arrêté après la chute dans la merde, moi j'en pouvais plus de toute cette nullité, c'était tellement pas drôle, vulgaire, ça n'aimait tellement pas ses personnages...

voilà alors je sais pas à combien de minutes on en était mais je t'avoue que c'était bien assez.

et je précise que tba est très fan et qu'on y allait motivés.

Noony a dit…

Mais dans cette scène, justement, il y a vraiment de la mise en scène autour de l'humour.

Tuyau, passage, et affrontement entre une conception de l'humour (le prof qui disserte) et une autre (un torrent de chiasse).

Elle est bien cette scène!

GM a dit…

Elle est nulle, plus le sous-entendu homosexuel sur les nerds frustrés, enfin bref...

Noony a dit…

pffff tu plaques encore une fois ce que tu veux sur la scène...

C'est dommage.

GM a dit…

ah mais à ce tarif chacun plaque ce qu'il veut, c'est aussi ça la subjectivité critique (merde, j'ai l'impression d'écrire comme dans la classe américaine).